Books en stock

Parce que les livres ne servent pas qu’à caler les armoires, voici notre sélection de nouveautés littéraires pour frissonner, voyager, rêver et faire le plein d’émotions fortes.

 

Fabrice Bourland

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Voyage au long cou

D’aucuns affirment qu’Éric Poindron est un personnage venu du passé – d’un siècle forcément baroque – qui se serait perdu dans notre espace-temps. Preuve en est sa manie des cabinets de curiosité, de même que sa propension à « tenir salon » pour deviser littérature et autres futilités. Preuve également, sa manière d’écrire des livres légers, malicieux, primesautiers, pétillants d’intelligence et qui, pourtant, recèlent mille tiroirs secrets. Dans son dernier ouvrage, l’auteur part en quête d’une girafe. Ne riez pas, c’est une affaire sérieuse. Il n’y a pas si longtemps – une poignée de siècles à peine –,
on doutait de la réalité de cet étrange animal. Les incrédules prétendaient qu’il n’était qu’un fantasme de zoologue. Grâce à Éric Poindron, dernier-né d’une dynastie de chasseurs de rêves, son existence est désormais certifiée.

L’ombre de la girafe d’Éric Poindron, éditions Bleu Autour, 13 €.

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Le mâle être

Un américain victime de dysenterie au beau milieu d’une île perdue du golfe de Thaïlande connaît l’illumination mystique ; un sexologue en mission scientifique dans une tribu Dawat, en Nouvelle-Guinée occidentale, se retrouve en butte aux singulières mœurs de la population masculine ; un célibataire a du mal à encaisser que son ex, qui veut faire un bébé toute seule, choisisse une autre semence que la sienne… Si les personnages de ces dix nouvelles à l’ironie mordante sont loin d’être des superhéros, ils n’en sont que plus touchants. À l’aube de notre siècle tourmenté – où le nombre moyen de spermatozoïdes a chuté de moitié et où les mectons passent leur temps à s’épiler –, dur, dur d’être un homme !

Des raisons de se plaindre de Jeffrey Eugenides, éditions de l’Olivier, 22,50 €.

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Rapt in blues

En 1960, alors qu’au Festival de Cannes L’Avventura d’Antonioni se fait conspuer par le public – aïe, aïe, aïe, un film soi-disant policier où rien ne se passe, l’impardonnable dissolution du récit ! –, un autre drame se joue qui, quant à lui, replace le romanesque au cœur du réel. Une bande d’escrocs ayant lu Rapt de Lionel White, publié dans la fameuse « Série noire », décide d’organiser le kidnapping d’un des petits-fils de l’industriel Peugeot. Les ravisseurs suivent avec soin la trame du polar : ils vont jusqu’à recopier la lettre adressée aux parents de la victime ! Tel un enquêteur qui pisterait les protagonistes du drame – en particulier Lise Bodin, naïve reine de beauté et son amant Raymond Rolland, play-boy mythomane –, Bertrand Schefer transfigure ce célèbre fait divers en une palpitante œuvre de fiction. La boucle est bouclée ?

Série noire de Bertrand Schefer, P.O.L., 17 €.

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Pauvres diables

Alfred Busi, ancien chanteur et veuf inconsolé, coule une retraite paisible dans sa villa. Une nuit, pourtant, il est attaqué par une créature qui fait pitance dans ses poubelles. Busi est persuadé que l’assaillant n’est pas un animal, mais un enfant, innocent et affamé. Il n’en faut pas plus pour déchaîner une vague de haine anti-pauvres parmi ses concitoyens. Partout dans la ville, on se met à signaler des agressions perpétrées par des indigents. C’est sûr, il faut agir, et vite ! Lyrique et empreint de poésie, cette fable moderne porte sur la façon particulière dont les peurs irraisonnées transforment nos comportements. Un cri d’amour et d’empathie en faveur de tous les laissés-pour-compte.

La mélodie de Jim Crace, Rivages, 21 €.

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Nouveau talent

Coup de projecteur sur les éditions Nouvelles Plumes, dénicheurs des talents de demain. Les œuvres sélectionnées par le comité de lecture se voient publiées en avant-première au Club France Loisirs avant d’être propulsées dans toutes les librairies de France et de Belgique. C’est ainsi que Le Mystère Fowler, du prometteur Jérôme Leguerre (également réalisateur du court-métrage Sur la route), est actuellement en vente sur le site du célèbre « club de livres ». Le pitch ? Une nuit, Victoria Darcy, étudiante en criminologie, aperçoit son mystérieux voisin au beau milieu d’un jeu érotique. Son intérêt pour ce séduisant quadragénaire va dès lors virer à l’obsession. Où l’objet convoité n’est pas celui que l’on croit.

Le Mystère Fowler de Jérôme Leguerre, Nouvelles Plumes, 15,99 €.

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Big Data

La multinationale Larcher recrute des écrivains au chômage pour leur faire pondre à la chaîne des synthèses à partir d’une masse d’informations débitées par un méga-ordinateur. Au fil des années, le narrateur prend conscience que cet océan de métadonnées ne livre pas simplement des infos sur le présent, mais qu’il fournit des prédictions qui, la plupart du temps, tombent juste. Alors, quand notre écrivain bureaucrate apprend que, selon les algorithmes, sa fille Emma va bientôt mourir, rien ne va plus et une course contre la montre s’engage entre l’homme et la machine pour éviter le pire. Auteur discret et subtil, qui, l’air de rien, en est déjà à son sixième opus, Alexis Brocas signe avec cette dystopie l’une des belles surprises de la rentrée.

Un dieu dans la machine d’Alexis Brocas, Phébus, 17 €.

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