Un quartier, un restaurant dans lequel on y a ses habitudes, et des potes avec qui on partage des saveurs : chacun a déjà son « petit centre du monde ». Pour peu qu’alors la cuisine y soit douce, légère et suffisamment dépaysante pour sortir de chez soi, ce lieu est le nouveau repère de Benjamin Cassan (qu’on connaît pour le nouveau Raspoutine et ses soirées du jeudi au Saut du Loup). L’adresse d’un Petit Yvan en héritage est de bon augure pour festoyer comme à la belle époque et c’est tout ce qu’on lui souhaite. On y déguste avec sa bande une cuisine vietnamienne décomplexée, orchestrée par un chef venu tout droit d’Hanoi. Un vrai de vrai qui sert la soupe “Pho” de sa grand-mère, des “rouleaux de printemps” fraichement assemblés devant nos yeux ou un “bo-bun” aux effluves de citronnelle et au gingembre. Côté déco, ambiance Lotus Bleu de Tintin pour cet écrin de 45 couverts sur trois niveaux. D’abord un bar aux profonds canapés, puis une cuisine ouverte et un salon permettant les private dinettes à 20.
Carte : environ 35 €.