Les grands-parents d’Alexis découvrent la station dans les années 1950 et y ouvrent, au début de la décennie suivante, un premier hôtel, Les Sherpas, puis un second, L’Annapurna. Avec le succès que connaît Courchevel, ils décrochent respectivement 4 étoiles et 5 étoiles et les enfants, Martine et Claude, prennent le relais. Dès l’âge de deux ans, Alexis dévore les pistes comme d’autres dévorent les livres. Licencié du Club des sports, il est découvert en 2009, à dix-huit ans. Programme strict, préparation et entraînements à répétition, ses rituels deviennent ses meilleurs alliés pour atteindre les sommets. Sölden ou Tignes, Chili ou Argentine, il foule la neige sans relâche. Mais c’est à Courchevel qu’il préfère s’entraîner, sur le stade de slalom Émile-Allais, réservé aux pros. Peu de stations peuvent offrir ce luxe de préparer la neige selon la température, parfois six heures durant. Quand il ne s’entraîne pas, c’est avec des paysages de carte postale qu’Alexis flirte avec émotion ; et s’offre parfois une parenthèse en famille, à la Saulire, autour de la truffe, au Génépi de Thierry Mugnier ou encore à La Casa Italia et au Caveau de Christian Sturm. Mais avec une première médaille olympique et un globe de cristal en combiné, difficile de tout combiner.
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