Dans l’atelier haute joaillerie de Messika

C’est sans doute parce que « l’âme du diamant est lumière » que l’atelier Messika est si rayonnant. Dans un endroit bien gardé de la capitale, sous les toits de Paris, le soleil vient donner du relief à ces pierres éternelles. Nous avons eu la chance d’y pénétrer pour admirer le travail unique des artisans joailliers.

Aude Bernard-Treille

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Si, dans la joaillerie, il est question de pierres et de chatons, nous avons d’abord dû montrer patte blanche pour accéder au Saint des Saints : l’atelier, premier écrin pour des créations de la maison du diamantaire Messika. L’endroit où sont assemblées les pièces maîtresses des collections est immaculé tel un laboratoire et, comme dans une ruche qui fournit le meilleur des miels, chacun y occupe un poste bien précis. Ici, la reine qui donne le ton s’appelle Valérie. Elle est la digne héritière de son père André Messika, figure incontournable du négoce international du diamant, avec qui elle travaille en duo depuis toujours… On le sait « diamonds are forever ! » Alors autant que cela se passe en famille. Il lui a appris les gemmes et elle a su exprimer ses goûts de femme qui reflètent souvent ceux des nouvelles générations. La joaillerie doit être exhibée sans crainte, par plaisir, à la fois pour celle qui la porte et pour ceux qui l’admirent. Messika s’attache ainsi à créer des pièces uniques qui combinent féminité, confort et modernité. Voilà le style de la maison, des « diam’s » pour tous et pour tout. C’est pour cela que vous avez sans doute vu le « Move », le grand classique de la marque, sur les poignets ou les décolletés de quelques-unes de vos amies !

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1. La pièce est d’abord peinte à la gouache.
2. Le dessin et les pierres correspondantes à assembler.
3. Le collier et un de ses maillons en 3D.

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En passant les quelques portes blindées qui nous rappellent que cet atelier est un endroit sensible, nous apercevons les joailliers, sertisseurs, graveurs, polisseurs, qui travaillent tous de concert tels des artisans virtuoses. Ils s’habitueraient presque à voir passer dans leurs mains des pièces exceptionnelles, qu’ils façonnent comme un couturier travaille ses créations dans un atelier de Haute Couture. On ne croyait pas si bien dire. Les colliers et parures de Messika ont un tombé parfait qui épouse les formes de chaque femme.

Derrière la beauté d’un bijou finalisé, il y a tout un savoir-faire d’experts et une technique de précision parfaitement maîtrisée. Tout commence par une idée qui prend forme sous les poils d’un pinceau. La dessinatrice de la maison peint avec précision, à la gouache, le bijou tel qu’il devra être. Cette vision de la création finale est bluffante de réalisme et lui a demandé de nombreuses heures de travail. Une fois validée, d’autres acteurs se concertent car, en fonction de la forme de la création, certaines pierres plus que d’autres lui seront destinées. Dans cet atelier, une personne connaît sur le bout des doigts toutes les pierres disponibles et c’est lui qui a la lourde tâche de les attribuer à chaque projet. Chaque diamant est unique, mais sa qualité, sa taille, sa pureté et ses nuances sont identifiées. Magique. Ensuite, passons à l’étape du montage. Les joailliers construisent les éléments qui formeront la structure du bijou (ressorts, chatons, pierres, entourages…). Quand ils sont tous prêts, il faut bien sûr les assembler et les souder avec un chalumeau. Puis, nous nous intéressons à une phase déterminante dans la fabrication du bijou : le polissage. La main délicate de celui ou celle qui en a la charge interviendra à plusieurs reprises, avant et après le sertissage, permettant aux diamants de révéler leur éclat grâce à cet effet miroir tant attendu. Enfin, après des dizaines, voire des centaines d’heures, le sertissage marque la véritable naissance du bijou. Il commence à ressembler enfin à la gouache du début.

En guise de finitions, les artisans sculptent encore la matière, découpent le métal, ajustent les pierres jusqu’à ce que le bijou soit prêt à être porté. Si les gestes sont parfois répétitifs, ce n’est jamais les mêmes pierres et l’émerveillement est toujours là. Chez Messika, les collections s’enchaînent, surtout lors de notre venue, en pleine préparation du grand rendez-vous des joailliers de la planète : Baselword, le salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie, qui se tiendra à Bâle en mars 2018. Là-bas, vingt-cinq parures de parfois six pièces seront présentées. Des milliers d’heures de travail pour une grande satisfaction. En attendant de les découvrir, la collection très graphique « Move », revisitée en version rock par Gigi Hadid, rencontre un grand succès et fera le bonheur de vos proches sous le sapin !

messika.com

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5. La création, un earcuff, la gouache et la monture qui recevra les pierres.
6. Les diamants classés par calibre et déposés sur la monture avec de la cire d’abeille.
7. La découpe du métal, ajustement de chaque instant.
8. La monture de la bague accueille la pierre.
9. Le sertissage pour limer, affiner la monture.

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