Des expos pour s’en prendre plein les yeux

Parce qu’une œuvre d’art n’existe qu’à partir du moment où elle est regardée, voici notre sélection des expos les plus affriolantes.

Fabrice Bourland

La Frick, c’est chic !

L’Américain James Abbott McNeill Whistler (1834-1903), qui partagea sa carrière entre Paris et Londres, est l’auteur de sublimes chefs-d’œuvre atmosphériques misant sur l’harmonie des formes et des couleurs. À la mort de l’artiste, le mécène et collectionneur Henry Clay Frick, magnat de l’acier qui dut son immense fortune à l’essor des chemins de fer puis des gratte-ciel, acquit de nombreux tableaux, pastels et eaux-fortes de Whistler.

Cet ensemble, présenté pour la première fois à Orsay, témoigne à la fois de l’évolution de celui chez qui la stylisation prit rapidement le pas sur l’esthétique réaliste des débuts et de l’acuité du regard de Henry Flick ; qui constitua l’une des plus grandes collections particulières au monde.

James McNeill Whistler, chefs-d’œuvre de la Frick Collection, du 8 février au 8 mai 2022, musée d’Orsay. Plein tarif : 16 €. musee-orsay.fr

La vie en face

Lauréate en 2020 du prix Dior de la Photographie et des arts visuels pour Jeunes Talents, la photographe Pamela Tulizo vit et travaille à Goma, en République démocratique du Congo, sur la rive nord du lac Kivu.

Essentiellement centré sur les questions liées à l’identité de la femme, son projet consiste à confronter le portrait victimaire des filles congolaises dressé par les médias à une représentation qui rende hommage à leur puissance et leur exceptionnelle force de résilience. Il en résulte des clichés d’une beauté sidérante, emplis de couleurs, d’émotions et d’espoir.

Pamela Tulizo, Face to Face, du 21 janvier au 13 mars 2022 à la Maison européenne de la photographie. Plein tarif : 10 €. mep-fr.org

Vous les femmes

Après son exposition « Peintres femmes entre 1780-1830 » dévoilée l’an passé, le musée du Luxembourg consacre un deuxième volet ; consacré aux femmes artistes. Il est cette fois question des pionnières nées à la fin du XIXe siècle et au début du XXe qui furent les premières à accéder aux écoles d’art ; alors réservées à ces messieurs.

À travers la présentation de peintures ; sculptures ; photographies ; films et œuvres littéraires, l’exposition met en évidence le rôle des femmes dans le développement des mouvements artistiques du Paris des années folles.

Pionnières : artistes dans le Paris des années folles, du 2 mars au 10 juillet 2022, musée du Luxembourg. Plein tarif : 13 €. museeduluxembourg.fr

Munch vu par les autres

À deux heures d’avion de Paris, rendez-vous à l’Albertina Museum (Vienne, Autriche), près du Burggarten et de l’ancien palais impérial, pour découvrir une somptueuse exposition : à côté d’une soixantaine de toiles emblématiques d’Edvard Munch (1863-1944), les œuvres de plusieurs artistes contemporains entrent en résonance les unes avec les autres.

Signées de personnalités majeures du XXe siècle – Andy Warhol ; Tracy Emin ; Georg Baselitz… – ces tableaux font soit référence à Munch, soit ont été influencés par lui ou créés au cours d’une rencontre avec le maître norvégien. S’il en était besoin, l’expo illustre de manière saisissante la fascination exercée par l’auteur du Cri sur l’art d’aujourd’hui.

Edvard Munch In Dialogue, du 18 février au 19 juin 2022 à l’Albertina Museum Vienna (Autriche). Plein tarif : 16,90 €. albertina.at

Toujours visibles

  • L’Âme primitive, jusqu’au 27 février au musée Zatkine (9 €)
  • Paul Klee, entre-mondes, jusqu’au 27 février au LaM, Lille Métropole Musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut (10 €)
  • Picasso-Rodin, jusqu’au 6 mars au musée Picasso (14 €)
  • Julie Manet, une éducation impressionniste, jusqu’au 20 mars au musée Marmottan-Monet (12 €)
  • La Part de l’ombre : sculptures du sud-ouest du Congo, jusqu’au 10 avril au musée du Quai Branly-Jacques Chirac (12 €).

Lire aussi : Expos : Paris en mode XXL

Crédit photo de Une : Pamela Tulizo

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