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Vous aviez peut-être entendu parler du Consulat, un lieu éphémère installé dans un centre commercial désaffecté du côté de la Gaîté-Montparnasse. L’endroit avait été créé par le GANG (Groupe d’Action Neo Green) mené par Lionel Bensemoun, figure de la nuit parisienne (ex-Baron, La Clique, etc.). Oui, c’était branché, et c’était aussi engagé. Dans cette immense friche, on trouvait cours de yoga, cantine solidaire, expo de street art, conférence sur l’obsolescence programmée et, bien sûr, clubbing. C’est quand même une bonne nouvelle : on peut aimer la fête et l’environnement en même temps. Le Consulat a fermé le 31 octobre 2018 sur une ultime et spectaculaire soirée, laissant de nombreux habitants orphelins de lieu de rassemblement, mais décidés à continuer à se mobiliser ensemble.
En janvier, Lionel et un collectif de plusieurs associations ont donc lancé une campagne de financement participatif qui a permis l’ouverture d’un nouveau « tiers-lieu », à deux pas du canal Saint-Martin : La Base (Base d’Action Sociale et Écologique). Ici, c’était avant un atelier textile ; dans un an, ce sera un hôtel ; entre-temps, dans cet espace voisin du Carillon et du Petit Cambodge, on veut changer le monde, et aussi boire des coups.
Au bar associatif, au rez-de-chaussée, les bananiers mordent sur le trottoir et l’ambiance est festive. On se croirait dans une buvette de campagne si la bière n’était pas brassée à Paris, et s’il n’y avait pas au mur une exposition de photos 3D sur le thème de « Paris 2050 ». Et puis un blind-test va bientôt commencer. C’est plus studieux dans les étages. Outre les dix assos fondatrices qui y ont installé leurs bureaux (dont Notre affaire à tous, à l’origine de l’Affaire du siècle, et Nature Rights, qui s’engage auprès des peuples autochtones de la forêt amazonienne), de nombreuses organisations citoyennes peuvent trouver ici gratuitement un espace, des canaux de communication et de nouveaux publics pour leurs événements militants. La Base propose également un espace de coworking. L’idée est que toutes ces facettes fonctionnent ensemble : entrer dans les lieux (plus ou moins) par hasard, rencontrer des gens engagés, s’engager à son tour. Et ça marche : 50 bénévoles s’inscrivent chaque semaine à La Base. C’est ce que Lucas, coordinateur des lieux, appelle « l’énergie citoyenne ».
Il n’a pas besoin de préciser que cette énergie-là est « propre » et renouvelable, il n’y a qu’à voir le nombre de « marcheurs pour le climat » à République, le 16 mars dernier : 107 000 personnes selon les organisateurs, ces derniers étant, pour la plupart, constitués d’associations de… La Base. De nouvelles pancartes sont d’ailleurs déjà en cours de fabrication. Le combat pour la justice climatique et sociale ne fait que commencer.
Citoyens, citoyennes, le seul risque si vous entrez ici, c’est d’en ressortir plus vert qu’avant.
La Base, 31, rue Bichat, 75010 Paris. labase.paris
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Mes adresses
Le D’Argout
Voisin direct de La Base, il y a le restau Le Bichat (au n° 11 de la rue Bichat), ouvert en 2016 par le comédien et militant Augustin Legrand. Il a désormais un petit frère à Montorgueil : toujours esprit cantoche, toujours bio, local, de saison… et pas cher. On peut aussi manger avec du sens, surtout si c’est délicieux.
69, rue d’Argout, 75002 Paris. ledargout.fr
Le Comptoir Général
Cet autre lieu alternatif accueille de nombreux rassemblements sur le développement durable et les cultures du monde, mais aussi bruncheurs, fêtards et coworkeurs en tout genre. Aménagé dans une ancienne étable, l’endroit est vaste et décoré de manière improbable et géniale, la musique fait voyager… et leurs cocktails aussi.
80, quai de Jemmapes, 75010 Paris. lecomptoirgeneral.com
La Fourche
Même sans devenir militant végétalien, mieux consommer, c’est déjà un peu changer les choses. Sur cet e-shop, on trouve les mêmes articles que ceux d’un magasin bio traditionnel (sauf le frais), à des prix défiant toute concurrence (30 à 50 % moins chers). Cela fonctionne sans intermédiaire, sur un système d’adhésion. C’est top.
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