Kev Adams adopte la bonne altitude

Olivia de Buhren

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Après l’émission Rendez-vous en terre inconnue, diffusée récemment sur France 2, Kev Adams se lance un nouveau défi en rentrant dans la peau de Scott, un jeune surdoué du snowboard. Il a un rêve, être le premier à monter en haut de l’Everest et tenter la descente la plus pure, la plus rapide, mais aussi la plus dangereuse au monde !

 

Faire la promo d’un film, est-ce plus facile que de monter au sommet d’une montagne ?

Ça, c’est certain ! La promo est toujours un exercice plus facile et plus agréable. D’ailleurs, j’aime bien raconter mes aventures.

Quel genre de skieur êtes-vous ?

Je suis un skieur très moyen. J’ai clairement un meilleur niveau de snow maintenant grâce au film. Je suis peu allé à la montagne quand j’étais petit. J’ai skié trois fois grâce à ma mère, qui avait gagné un séjour par son comité d’entreprise. Cela ne me motivait pas plus que ça. Aujourd’hui, en snow, je me suis éclaté, j’ai vraiment envie d’y retourner plus régulièrement.

Ski ou snowboard ?

Avec ce que j’ai vécu, je suis plutôt snowboard. J’ai fait un mois de stage intensif à Chamonix avec les meilleurs coaches du monde. Des champions, des vrais riders, des mecs incroyables !
J’en ai des frissons rien que d’en parler. J’ai passé mes journées avec Tony Rosco, du lundi au samedi. C’étaient mes toutes premières fois. La première semaine, je me suis beaucoup cassé la figure, la deuxième semaine encore, la troisième de moins en moins et la quatrième, ça allait beaucoup mieux. À partir de ce moment-là, j’ai commencé à m’éclater, à sentir le fun.

Quels champions de ski vous impressionnent ?

Jonathan Charlet, dit « Doud’s », qui joue mon personnage dans les scènes de snowboard. On va dire que je suis sa doublure jeu. J’ai beaucoup de respect pour ce gars. Il a donné sa vie pour la vallée de Chamonix. Et puis, évidemment, Marco Siffredi, le snowboardeur mythique disparu sur l’Everest à 23 ans à peine. Certainement l’un des meilleurs riders français. Le film est aussi influencé par son histoire.

Êtes-vous un aventurier ?

Oui, j’adore l’aventure, les défis, les challenges. Je suis curieux. Mais je suis aussi un peu frileux. Souvent, je me dis « Waouh, c’est chaud ! »,
mais j’y vais quand même. En général, sur les tournages, il faut même me calmer. Je veux toujours en faire trop.

Avez-vous eu peur de vous casser une jambe ou un bras ?

Oui, j’ai eu peur plusieurs fois, mais j’étais sous la responsabilité de professionnels. Je savais qu’ils ne me laisseraient pas faire n’importe quoi. Ça a été difficile comme tournage. J’ai pris beaucoup de risques. Mais j’avais finalement plus peur pour le film que pour moi.

Une anecdote de tournage ?

Depuis quelques semaines que l’on présente le film, je suis assez touché par les compliments que l’on me fait : « C’est fou, tu joues super bien le gars qui meurt de froid. » Mais, en fait, je n’ai jamais eu froid comme ça. Tout a été tourné dans des conditions réelles. Pour la première fois, je suis monté à 4 000 mètres d’altitude, où la température atteint les –26 degrés et, à plusieurs reprises, je me suis senti tomber dans les pommes tellement la pression était forte. Ça me fait rire d’entendre les gens me dire « on dirait vraiment que t’es mal ». En réalité, j’étais vraiment mal !

Que partagez-vous avec votre personnage de Scott ?

Certainement le fait de réussir les choses, de vouloir être le premier, d’être leader, mais dans une autre dimension que lui. Je me sens quand même très loin de sa philosophie. Scott, il a cette passion très forte, déroutante, voire obsédante pour la montagne. D’ailleurs, il se sent mieux en haut qu’en bas. Au final, il n’y a que le monde de la montagne qui passionne Scott. Il se sent vivant quand il est en haut et il suffoque quand il est en bas. Alors que moi, c’est l’inverse.

Le film est aussi une histoire d’amitié, non ?

Avant tout, même. L’histoire se passe entre un jeune snowboardeur, plein de rêves et de passions, qui débarque dans la vallée avec mille envies, et Pierrick, un ancien champion, plus posé et qui a vécu beaucoup de choses. C’est la rencontre entre ces deux hommes qui se ressemblent et qui vont s’entraider. Une histoire d’amitié, d’amour presque.

À travers ce film, va-t-on découvrir un talent qu’on ne vous connaît pas encore ?

L’adaptation. Je ne pensais pas que je pourrais supporter des températures et des altitudes extrêmes. Je serai toujours surpris par la force d’adaptation du corps humain.

Quelle est votre actualité prochaine ?

Deux films sortent en 2018. Une comédie romantique, Love addict, avec Marc Lavoine et Mélanie Bernier, en avril, puis la suite des Nouvelles Aventures d’Aladin.

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Tout là-haut de Serge Hazanavicius, avec Kev Adams, Vincent Elbaz et Bérénice Bejo. Sortie le 20 décembre 2017. 

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