Le mille-feuille de la rentrée

Une petite sélection qui vous aidera à bien choisir votre livre de chevet.

Paloma Tibihé

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La Vengeance du pardon

À travers ces quatre nouvelles, le lecteur est confronté au pardon accordé à des êtres qui ont commis l’impardonnable… Malaise ou grandeur d’âme de celui qui l’accorde ? Peut-on pardonner à l’assassin de sa fille, par exemple ? Le pardon reste un drôle de pouvoir, capable même de procurer une certaine jouissance… Ces pages renvoient ainsi à notre intériorité et à la complexité de ce qu’on est prêt à consentir en restant digne.

D’Éric-Emmanuel Schmitt, éditions Albin Michel, 21,50 €.

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Un personnage de roman

« Il n’est pas un héros antique ni un personnage de théâtre, il n’a pas la grandeur et la noblesse des héros légendaires, il ne représente pas la lutte digne face à un destin implacable », explique le lettré. Un personnage de roman « incarne des sentiments et un parcours qui pourraient être ceux des lecteurs ». Un M. Tout-le-Monde par sa proximité, mais qui se distingue par sa singularité. C’est peu dire qu’Emmanuel Macron a un parcours fulgurant et atypique. De manière intime, dans les méandres du pouvoir et jusqu’au fauteuil de la fonction suprême, Philippe Besson raconte ce personnage romanesque d’aujourd’hui.

De Philippe Besson, éditions Julliard, 18 €.

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Me voici

Le New York Times est dithyrambique et signale un roman qui « a plus d’énergie à lui seul que cent autres romans réunis ». C’est aussi très drôle, mêlant parfaitement la satire et le tragique. Les Bloch sont une famille juive américaine classique, vivant à Washington avec leurs trois enfants. Elle s’apprête à vivre un cataclysme quand Sam, le fils aîné, est expulsé du lycée tandis que son père est surpris en train d’envoyer des textos pornos à une inconnue. Ce climat tendu a lieu quand, au même moment en Israël, survient un tremblement de terre qui ravage la région et réamorce les conflits géopolitiques mettant en péril l’existence même de l’État juif. Un appel au secours à la diaspora est lancé. Les aventures commencent…

De Jonathan Safran Foer, éditions de l’Olivier, 24 €.

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Ton père

Le réalisateur et metteur en scène Christophe Honoré signe un livre très personnel. Homosexuel et père d’une fille, comme le Christophe de son roman, il s’attaque au thème de la parentalité en affirmant qu’il n’y a pas de modèle unique. C’est romancé, mais on sait voir la vie de l’auteur dans la trame de cette histoire. Tout commence quand la fille de Christophe, dix ans, trouve épinglé ce message à la porte de son appartement : « Guerre et paix : contrepèterie douteuse ? » De qui cela vient-il ? Est-il un mauvais père ? Peut-on être gay et père ? L’auteur livre ses réponses sur papier comme pour mieux l’expliquer à celle qui, dans la vraie vie, l’appelle « papa ».

De Christophe Honoré, éditions Mercure de France, 17 €.

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Les Peaux rouges

Des insultes racistes en pleine rue, ça choque et ça fait tache. La police peut même rappliquer. Dans le premier roman d’Emmanuel Brault, le raciste se nomme « Amédée ». Un antihéros si commun dans la vie, mais tellement rare dans les livres. Le genre de personnage qu’on peut croiser partout, finalement. Il dit ce qu’il pense, c’est cru, volontairement cliché et écrit avec une plume mordante. Tendre et grinçant, comme on aime.

D’Emmanuel Brault, éditions Grasset, 17,50 €.

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La Gloire des maudits

La période d’après-guerre est complexe. Quand les collabos sont sortis de prison à partir de 1953, certains se sont inventé de nouvelles vies, mais, un jour, tout ressort. Dans cette jolie fresque romanesque qui a lieu dans le Paris des années 50, on plonge à travers ses deux héroïnes dans une histoire d’amour et de famille, à une époque où le mensonge et les intrigues sont légion. L’auteur fabrique du vrai avec du faux et on aime que son roman puisse paraître véridique. Après Les Fidélités successives, nous retrouvons le roman-feuilleton cher à l’auteur, un genre où il excelle.

De Nicolas d’Estienne d’Orves, éditions Albin Michel, 23,50 €.

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