Les meilleures bûches de Noël 2021

En ces temps de fêtes, les pâtisseries les plus renommées de la capitale rivalisent de popularité avec les vitrines des grands magasins. Qu’elle soit acidulée et audacieuse, douce et chaleureuse ou encore design et élégante, le choix de la bûche de Noël demeure, chaque année, un vrai dilemme. Voici une sélection de nos neuf bûches préférées.

Alice Murignieux

La bûche nomade Ispahan (Pierre Hermé)

On l’aurait volontiers prise pour un rubis. Cette année, rendez-vous à Ispahan, joyaux iranien, bijou de l’esthétique perse avec le dessert phare de Pierre Hermé. Revisité pour la saison, ce dessert est composé d’un biscuit macaron, d’une crème à la rose, ainsi que de framboises et de litchis. Déguster ce dessert, c’est redécouvrir sans cesse les saveurs délicates, acidulées et florales qui s’entremêlent en bouche.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : ce goût d’ailleurs en fin de repas.

Disponible à partir du 14 décembre sur internet, expédiable partout en France. 55 € pour 6 à 8 personnes.

Lire aussi : Les gourmandises très raisonnables de Pierre Hermé

La bûche Lumière (Le Burgundy)

Pensée comme un élégant centre de table, la première bûche du tout jeune chef pâtissier Pierre-Jean Quinonero est sans doute la plus lumineuse de cette sélection. À l’image d’une ruche, chaque étage remplit une fonction bien distincte. On retrouve ainsi une base de biscuit croquant à la noisette caramélisée, une étonnante mousse vanille-cire d’abeille et un insert acidulé de marmelade de mandarine. À la découpe, chaque chandelle renferme une déferlante de nuances vanillées, caramélisées et surtout miellée.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : les flammes pensées comme de petits bonbons à la cire !

Disponible en édition limitée, sur commande et à la carte du restaurant Le Baudelaire du 15 au 28 décembre. 85 € pour 8 personnes.

La bûche de Quentin Lechat (Royal Monceau – Raffles Paris)

Roméo Balancourt

C’est le dessert des fêtes d’antan. Une bûche telle qu’on se l’imagine et meilleure encore. Cette année, Quentin Lechat propose un classique biscuit roulé en pâte à choux saveur cacao, garni d’une crème chocolat-praliné et d’une mousse au chocolat. Il s’agit d’un savant équilibre entre des saveurs brutes et pourtant subtiles. À tous ceux qui ne voient que du chocolat et une génoise, Chanel ne répondrait-elle pas que la clé de l’élégance est la simplicité ?

Le + qui nous met l’eau à la bûche : son allure traditionnelle.

Disponible en précommande du 20 novembre au 20 décembre, retrait entre le 21 et le 26 décembre y compris au sein de l’hôtel. 75 € pour 8 personnes.

En balade sur la montagne Sainte-Victoire (Maison Lenôtre)

L’éternelle association chocolat-agrume ne nous décevra donc jamais (et Lenôtre non plus) ! Élaborée sous la forme d’un mont enneigé, cette bûche réinvente le plus consensuel mélange de saveurs. Biscuit joconde au cacao, parfait au chocolat et mousseline à la mandarine s’accordent à la perfection sous une avalanche de ganache au chocolat.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : son accompagnement ! un sorbet mandarine-huile d’olive. Après tout, on ne connaît guère de montagne sans glace.

Disponible à partir du 15 décembre. 130 € pour 6 à 8 personnes.

Lire aussi : Maison Lenôtre : ambition, passion, transmission

La bûche Fleur de pistache (Christophe Michalak)

Michalak présente son beau sapin, le roi de sa forêt pâtissière. Il s’agit d’un biscuit fondant à la pistache en forme d’arbre de Noël, recouvert d’une crème et d’un praliné à la pistache et d’une légère mousse à la noix de coco. Comme une liaison interdite, notre palais ne saurait décider entre légèreté et intensité de la dégustation.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : son design enfantin.

Disponible sur commande uniquement. 80 € pour 8 personnes.

Lire aussi : Le bilan sucré de Christophe Michalak

La bûche Poire d’amour (Jérémy Del Val chez Dalloyau)

Sous ses airs de Lollipop, le dessert de Jérémy Del Val est tout droit sorti de Charlie et la Chocolaterie. La sucette a été pensée en deux temps : le bonbon et son bâtonnet. La bûche en elle-même se présente sous la forme d’une coque de chocolat blanc fourrée d’une mousse aux deux vanilles (Madagascar et Tahiti) et d’une compotée de poire. Ce tourbillon de douceur est posé sur un biscuit craquant aux noix de pécan. Et comme on en reprendrait bien un peu, le bâtonnet de la sucette est un sablé breton au praliné, enrobé de chocolat.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : le petit bout de sablé qui accompagnera le café.

Disponible à partir du 15 décembre sur commande. 89 € pour 8 personnes ou 9.50 € pour une bûchette individuelle.

La bûche Bouleversante (La Maison du Chocolat)

À l’image de l’Atelier du Père Noël, la conception de la bûche de Nicolas Cloiseau est le fruit d’une conjugaison des savoir-faire : la pâtisserie et l’artisanat. D’une part, la bûche à la figue violette de Solliès, mousse au chocolat noir et biscuit moelleux aux amandes. Un cortège de saveurs escorte un chocolat d’une pureté et d’une intensité rares. De part et d’autre, la bûche est ornée de huit boules de noël en chocolat noir, dotées de 572 perforations et étoiles décoratives. La Maison du Chocolat deviendrait-elle le Murano du cacao ?

Le + qui nous met l’eau à la bûche : le travail d’un fruit d’été dans un dessert hivernal.

Disponible en série limitée, sur commande en boutique du 20 au 24 décembre. 140 € pour 6 à 8 personnes.

La bûche Luge de Noël (Crillon)

Alliant douceur et caractère à la perfection, le chef Matthieu Carlin compose sa bûche en plusieurs couches, soutenues par une structure en chocolat noir. Au centre, une mousse de fromage blanc équilibre le biscuit dacquoise à la noisette torréfiée et salée et l’acidité de la marmelade de citron jaune. Chaque bouchée promet une myriade de goûts, un vrai éveil des sens. Un dessert ne se sera jamais aussi littéralement glissé dans nos assiettes.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : les mélanges de saveurs et de textures.

Disponible en série limitée de 100 bûches, en pré-commande à partir du 1er décembre sur rosewoodhotels.com. 90 € pour 8 personnes.

La bûche Agrumes et thé bergamotier (Stéphanie Le Quellec et Pierre Chirac)

Simple et pourtant audacieux, ce dessert de fête joue sur tous les fronts. Le moelleux du financier à la fleur d’oranger, le croustillant d’un biscuit aux zestes, l’amertume d’une marmelade aux trois agrumes et la douceur d’une mousse à la bergamote. À peine le dessert posé sur la table, un effluve de méditerranée envahit la pièce. En bouche, bien loin de saveurs surettes, on profite de la douceur de cette fin de soirée.

Le + qui nous met l’eau à la bûche : ce voyage sensoriel.

Disponible à la vente chez MAM à partir du 17 décembre. 58 € pour 8 personnes.

Lire aussi : Stéphanie Le Quellec

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