Pauline Lefèvre : au poil !

L’ancienne animatrice télé se produit pour la troisième fois au théâtre dans une comédie loin d’être rasante. Quand l’homme le plus ordinaire se réveille un matin avec la moustache d’Hitler…

Olivia de Buhren

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Aimez-vous les hommes à moustache ?

Je n’ai pas d’a priori pileux. Mon premier héros de petite fille, c’était Errol Flynn, avec sa petite moustache. Donc oui, j’aime les hommes à moustache !

Comment préférez-vous les moustaches ?

Je les aime sincères, les moustaches, de la petite d’Errol Flynn jusqu’aux plus grosses. Vive le poil !

Si vous deviez porter la moustache, comment serait-elle ?

Surtout pas une moustache de Gaulois. J’ai découvert quelque chose d’un peu flippant à l’occasion du shooting de l’affiche. Avec mes cheveux blonds et la fausse moustache, je ressemblais à un contemporain d’Astérix.

À chaque moustache sa personnalité ?

Bien sûr, c’est le propos de la pièce. Un jour, un homme n’a pas le temps de finir de se raser et se retrouve avec la moustache d’Hitler. À chaque moustache sa personnalité. Celle de Motörhead, en fer à cheval, n’est pas la même que celle de Clark Gable. Ce n’est pas mal, d’ailleurs, le fer à cheval. Si je devais en porter une, ce serait peut-être celle-ci, avec les rouflaquettes.

« L’habit ne fait pas le moine » : serait-ce un bon résumé de la pièce ?

Ça pourrait l’être, mais ça ne l’est pas. La pièce, c’est l’histoire des projections que l’on a sur les autres. Nous ne sommes pas toujours maîtres de ce que nous renvoyons, mais nous le sommes encore moins de ce que nous imaginons sur les autres.

Qui est votre personnage ?

Lisa est fiancée à Sylvain Sabourdin, un homme très gentil mais qui manque de personnalité et de confiance en lui. Il s’est fait licencier et a du mal à trouver un nouveau travail. Lisa tente donc, avec un certain autoritarisme, de le faire sortir de sa léthargie. Elle va tout faire pour qu’il reprenne sa vie en main. On se ressemble un peu, elle et moi, surtout dans l’automotivation.

Entre la télé, le théâtre et le cinéma, quel univers vous correspond le plus ?

Le théâtre. C’est ce bonheur d’être dans l’instant. Dans ma vie, je n’ai fait que de la télé en direct et j’adore cette confrontation instantanée avec le réel, que je retrouve un peu au théâtre.

Qu’est-ce qui vous a récemment rendue rouge de colère ?

Le sexisme facile m’énerve énormément. Dans cette période de promo, j’ai parfois des questions un peu déplacées, étant la seule femme de la troupe. On me parle en premier lieu de mon physique et on me demande quel garçon m’a « chopée ». C’est horrible !

Quelque chose qui vous fait rire jaune dans ce milieu ?

Quand on te demande ce que tu fais en ce moment et que tu ne fais rien. Ce n’est pas forcément évident de l’avouer. Moi, j’ai de la chance, je fais plein de choses et c’est génial. Mais ce n’est pas honteux de ne pas être tout le temps dans la gagne.

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La Moustâche de Sacha Judaszko et Fabrice Donnio, avec Pauline Lefèvre, Patrice Mille et Jean Benguigui, mise en scène de Jean-Luc Moreau au Théâtre de la Gaîté Montparnasse.

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