Pour une cité du bien-être

La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective et aux innovations urbaines, s’attache à structurer le débat public afin de poser les termes d’une vision commune de la ville de demain.

 

Tristan François – Illustration Louise Plantin pour la Fabrique de la Cité

[vc_row][vc_column][vc_single_image image= »19378″ img_size= »full » alignment= »center »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »50″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]

Dans un monde qui se réchauffe, les grandes villes sont devenues des Cocottes-Minute menaçantes. La plupart sont fragilisées par une croissance anarchique et ralenties par une congestion exponentielle. Quand ce n’est pas un nuage de pollution qui voile la lumière du soleil et étouffe la vie de leurs habitants. Ces mégalopoles sont pourtant les poumons de la croissance planétaire. On estime qu’en 2030 elles rassembleront les deux tiers de l’humanité. Il y a donc urgence à remettre de l’ordre dans leur développement, à imaginer de nouvelles solutions. Telle est l’une des missions de la Fabrique de la Cité, un think tank créé par le géant français de l’immobilier Vinci en 2008. Un think tank, comme son nom l’indique, c’est un réservoir à idées. Des idées émises par les meilleurs experts de plusieurs disciplines pour faire avancer la réflexion sur un thème et influer sur les projets futurs. « À l’origine, notre objectif était de faire évoluer la manière dont on conçoit la ville », explique Cécile Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité. « Avec le concept des smart cities, de nouveaux acteurs sont entrés en lice, comme les plateformes numériques ou les start-up, par exemple. Il fallait que tous puissent échanger dans un même lieu, un observatoire des meilleures pratiques. »

Son équipe, constituée d’une dizaine de personnes, organise des conférences, pilote des études et lance des expéditions urbaines pour découvrir sur le terrain les innovations les plus intéressantes. Désormais, l’angle d’attaque a changé. « Nous regardons la ville du côté des usages et non plus de l’offre », poursuit Cécile Maisonneuve. « Nous identifions les grands défis qui se présentent comme les inégalités sociales, la congestion urbaine, le changement climatique ou la pollution. Nous analysons l’impact des villes sur la santé et le bien-être de leurs habitants. » Ce centre de rencontre des compétences n’a pas vocation à conduire des projets, il cherche à susciter le débat public. « Nous donnons une grille de lecture de ce qui bouge », indique Cécile Maisonneuve. Des modèles à suivre ? Singapour, pour sa gestion de la mobilité, ou Vienne, pour sa maîtrise des coûts du logement.

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_empty_space height= »50″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column]

[/vc_column][/vc_row]

Partager cet article

A lire aussi
48 heures milan

48 heures à Milan

Si l’Italie est bien connue pour être un musée à ciel ouvert avec ses églises baroques, son histoire, sa peinture ou encore son architecture, Milan ne fait pas exception à la règle. On se balade ainsi d’une rue à l’autre, les yeux tantôt levés pour admirer des fresques perchées, tantôt baissés pour contempler mille et une statues. Visite guidée le temps d’un week-end.

tea time ladurée

L’heure du thé chez Ladurée

Au cœur de son écrin restauré des Champs-Elysées, Ladurée dévoile un savoir-faire maîtrisé pour un tea time à la française dans un décor à l’esprit historique.

body float

On a testé pour vous le body float

Les meetings s’enchaînent, la frénésie urbaine n’est pas prête de s’arrêter (encore moins avec les beaux jours) et vous vous sentez déconnectés ? La rédaction a testé pour vous le body float, une expérience immersive où la gravité disparaît au profit d’un moment de méditation intense.