Vincent Rautureau

Vincent Rautureau, papa à la rock attitude, a fait de sa vie son rêve de petit garçon ! Passionné de son et de lumière, il sublime des événements partout dans le monde avec sa société Giglam et sera bien entendu à Cannes pour le Festival. Rencontre avec ce jeune quadra bien dans ses pompes !

Jérémy Côme

    Le rendez-vous est pris en début de soirée, dans un banal café de la très chic rue de Passy dans le16e arrondissement de Paris. Vincent m’attend, sourire bienveillant, mèche blonde légèrement rebelle. Griffé de « sa tête bien faite aux pieds », éternellement basketté, on pourrait croire qu’il travaille pour la célèbre enseigne qui a fait de « Voltaire un Zadig ». Une piscine de rosé de Provence « en souvenir de mes étés incontournables à Sainte-Maxime en famille » pour vaincre sa timidité et se raconter. « Je suis né à Pontoise, maman travaillait aux services sociaux et mon père était responsable des achats, tous les deux à La Poste. » Pistonné à coup sûr, il aurait pu faire carrière dans cette institution nationale. Que nenni ! « Je suis parti très tôt de la maison pour réaliser mon rêve. Évoluer dans le monde du spectacle, de l’événementiel et de l’entertainment », voilà son credo.

À l’entendre, tout s’est fait simplement. « À quatorze ans, tu montes une association dans ta commune, tu fais le son et les lumières pour la ville… Tu deviens DJ pour des fêtes, des soirées rallye ou des anniversaires. » Bah oui, quoi ! Sauf que lui, il poursuit son chemin et achète un camion et des équipements plus poussés. Il a de la suite dans les idées, le petit bonhomme ! Un premier séminaire par-ci, un lancement de produit par-là, et son rêve devient réalité. Tout n’était pourtant pas écrit. Ce self made man – « j’ai arrêté l’école très tôt mais j’ai été hyper bien entouré » – s’est plongé dans la lecture sur les conseils avisés de ses mentors. « Je lisais pendant les spectacles que j’illuminais plutôt que de m’enivrer ou de découvrir les effluves des nuits parisiennes. » Des boîtes, il en a créées, des expériences uniques, avec de jolies rencontres qui lui ont fait confiance, malgré sa jeunesse. Les yeux embués, il les remercie encore. Touchant le garçon, je vous dis. Tout comme lorsqu’il évoque Vanessa, sa sœur, qu’il admire « pour son courage de maman célibattante ».

Fidèle camarade, il n’hésite jamais à sauter dans un train, un samedi, direction la Mayenne, pour conseiller un ami « qui organise son anniversaire ». Le cœur sur la main, « entre potes, c’est normal, non ? » Son agenda plus que rempli – « je suis associé actif dans six sociétés différentes » – ne l’empêche pas « d’aider les autres à rendre possibles leurs projets ». Si j’avais une baguette magique, « je dirais à tous ceux qui sont enfermés dans leur entreprise d’ouvrir les yeux et de tenter leur chance. Il faut oser ! »

Ce bosseur, passionné et rêveur, ne recule devant aucune montagne. Mais derrière chaque homme, il y a… une femme. La sienne, c’est Laure, « la rencontre de ma vie, celle avec laquelle je veux vieillir ». On pourrait croire à une déclaration de comptoir mais, quand on connaît un peu cet animal sauvage, pudique à 200 %, on sait que c’est une vraie déclaration. Sa wife est discrète, toujours présente pour ses amis. « Elle a su me révéler et m’a donné confiance en moi au début de notre histoire, alors que j’étais un peu perdu. » Merci, madame ! Cabourg est leur sas de décompression, le week-end, avec les enfants et les copains – « mon essentiel ». Avec l’une de ses sociétés, Giglam, qui a plusieurs vocations dont la scénographie, il a habillé en lumière, en son et en vidéo le Queen, l’incontournable club des Champs-Élysées, mais aussi le Mix ou encore La Concrete, un ponton face à Bercy où l’on vient « à partir de 6 heures du mat pour les after ». À Ibiza, le célèbre Ushuaïa, le Space, le Destino ; à Port-Barcarès, l’Electrobeach et à Vincennes, le Weather Festival : tous sont passés entre ses mains. On ne l’arrête plus. Il descend à peine des cimes de Verbier où se déroulait le festival électro Polaris et raconte sa dernière « boiler room à 3 300 mètres d’altitude avec le DJ Luciano », les yeux pétillants ! S’il vit à fond sa passion, pour rien au monde il ne se priverait de sa famille. « Je suis très attaché à mes deux enfants, Théa et Ralph. » C’est très émouvant de l’entendre quand on sait que cette sublime blondinette de treize ans est sa belle-fille, copie conforme de sa maman… vous savez, la fameuse Laure. Il avoue que la naissance de son fils Ralph, sept ans, est le plus beau jour de sa vie. Quand on les voit ensemble, on se dit que la génétique est parfois une science très exacte !

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