Barbara Boccara & Sharon Krief, à la vie, à la mode

En presque quinze ans, les deux copines ont transformé leur marque ba&sh en une référence du style. Rencontre avec deux créatrices qui n’ont pas dit leur dernier mot.

Olivia de Buhren

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Comment pourriez-vous vous définir ?

Bienveillantes.

À quand remonte votre goût pour la mode ?

Cela vient de notre petite enfance avec les Barbie qu’on habillait, déshabillait à notre guise. On s’amusait comme des folles.

Votre rencontre ?

Nous nous étions croisées plusieurs fois au lycée, mais nous avons vraiment fait connaissance au moment du bac, que nous avons passé au même endroit. Une de nos meilleures amies en commun m’a demandé si je pouvais héberger Barbara pendant toute la semaine de l’examen, car l’établissement sur lequel nous étions sectorisées se trouvait loin de chez elle. J’ai accepté avec plaisir. À partir de ce moment-là, nous ne nous sommes plus quittées.

Qu’est-ce que cela fait de travailler à quatre mains ?

C’est juste un rêve !

Votre définition de la mode ?

Créer des pièces qui vont aux femmes, au travers desquelles elles se sentent elles-mêmes, le matin, le soir ou n’importe quel moment de la journée. Surtout ne pas faire de la mode pour la mode.

La particularité de votre marque ?

Nous nous inspirons de ce que nous aimons, l’une et l’autre (et nos équipes, bien évidemment). Nous ne suivons pas les diktats.

Une anecdote à partager à propos d’une de vos créations ?

Quand on a démarré, nous avons imaginé un manteau qui a finalement été monté complètement à l’envers de ce qui était prévu. Résultat, ç’a été l’une de nos meilleures ventes.

Le plus grand défaut des créateurs selon vous ?

Il n’est pas forcément nécessaire de trouver un défaut aux créateurs. Chacun a sa vision, et nous respectons cela.

Et leur grande qualité ?

Ils sont tous très courageux. Nous connaissons le poids que représente la responsabilité de créer une collection, de « porter » à la fois ses équipes et la maison tout entière. Oui, le courage est probablement l’une de leurs plus grandes qualités.

Un créateur que vous admirez ?

Azzedine Alaïa.

Et celui à qui vous voleriez un brin de talent ?

Hedi Slimane.

Une critique qui vous a permis d’avancer ?

D’aller plus loin dans notre créativité. Mais toutes les critiques nous ont fait avancer, tout est matière à réflexion.

Que doit-on vous souhaiter ?

L’international, encore plus ! Et, bien évidemment, continuer à être heureuses dans ce que nous faisons, la liberté de faire ce que nous aimons.

ba-sh.com

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