Books en stock

On se rue en librairie pour acheter les ouvrages « écolo » de notre sélection… en espérant qu’ils sont fabriqués en papier recyclé.

 

Fabrice Bourland

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Le nœud du problème

Après plus de deux années d’enquête, l’écrivain journaliste Nathaniel Rich publie « le » livre-choc de ce printemps 2019. Où l’on apprend que, à l’aube des années 1980, il existait un véritable consensus scientifique et politique sur le changement climatique. Même les grandes entreprises gazières et pétrolifères, donc les plus grosses pollueuses, étaient prêtes à s’engager sur la voie du « sauvons la planète ». Mais alors, diable, que s’est-il passé ? L’histoire est accablante, mais ô combien éclairante !

Perdre la Terre de Nathaniel Rich, éditions du Seuil, 17,50 €.

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Changement de cap

Le réchauffement climatique, c’est sans conteste le plus grand crime de l’histoire de l’humanité. Pas étonnant donc que l’une des meilleures auteures de polars se soit attelée à nous le dépeindre. Pour l’occasion, Fred Vargas abandonne le « confort » de la fiction pour se plonger toute habillée dans les bien réels et désastreux effets de notre société de surconsommation. Un essai « coup de gueule » où l’écrivaine dresse non seulement un état des lieux, mais, surtout, se fait force de propositions.

L’Humanité en péril – Virons de bord, toute ! de Fred Vargas, éditions Flammarion, 15 €.

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Vivement demain, vraiment ?

Ouvrez grand les yeux : vous voici téléporté en 2060, dans un monde où Google et autres mastodontes du numérique sont devenus maîtres du jeu. Dans ce futur proche, la situation écologique de la planète ne s’est guère arrangée – c’est un euphémisme – et, si l’humanité veut s’épargner une extinction de masse, il n’y a qu’une solution : transplanter l’âme humaine dans une enveloppe corporelle artificielle. De la sorte, plus besoin de nourriture ni d’oxygène, plus de problème de bilan carbone ni de gaspillage des ressources. Une dystopie efficace, bien que gâchée par un twist final un chouïa paresseux.

Transparence de Marc Dugain, éditions Gallimard, 19 €.

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Une bouffée d’oxygène

Certes, le roman est en librairie depuis septembre dernier, mais comment passer à côté de ce monument de la littérature contemporaine ? À travers le destin de cinq personnages (un psychologue, un étudiant, un concepteur de jeux électroniques, un photographe, une botaniste), Richard Powers embrasse le premier et le plus beau mystère du monde : comment les arbres communiquent, se défendent et nouent, avec leurs racines, de véritables autoroutes synaptiques dans les tréfonds de la Terre.

L’Arbre Monde de Richard Powers, éditions du Cherche Midi, 22 €.

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Zadiste en herbe

Quand Hervé Jubert fait du « roman jeunesse », on est sûr d’éviter l’intrigue nian-nian et pétrie de bons sentiments. C’est encore le cas ici avec Droneboy, l’histoire de cet ado amateur de drones qui habite tout près d’une ZAD – « zone à défendre » –, où se sont établis des opposants à un projet de barrage. Quand des affrontements opposent zadistes et forces de l’ordre, Paul n’en perd pas une miette grâce à la microcaméra embarquée sur son appareil. À ses risques et périls…

Droneboy de Hervé Jubert, éditions Syros, 16,95 €.

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La lutte pour l’or bleu

Après son best-seller mondial, Une histoire des abeilles, la Norvégienne Maja Lunde nous revient avec un second roman qui se déroule entre la Norvège de 2017 et la France de 2041, où sont abordées des thématiques aussi universelles que les modifications climatiques, les migrations humaines, la lutte pour l’accès à l’eau et le protectionnisme de certains États. Ajoutez à cela une cuillerée de fonte des glaciers, une pincée de Pyrénées ravagées par la sécheresse et un touchant portrait de femme, militante écologiste de 67 ans, et vous obtenez une dystopie réjouissante.

Bleue de Maja Lunde, Les Presses de la Cité, 22 €.

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Silence, on enquête

À un mois de la retraite, le shérif Les doit s’occuper d’une sale affaire d’empoisonnement de rivière du côté des Blue Ridge Mountains, coin perdu des Appalaches. Tucker, le notable qui loue une partie de son domaine à des citadins en mal de grands espaces, accuse Gerald, vieillard amoureux de pêche à la truite, d’avoir versé du kérosène dans l’eau pour faire capoter son affaire. Le nouveau roman de l’américain Ron Rash, dont l’œuvre entière, inspirée par l’amour de la nature, vaut autant que tous les manifestes écologiques réunis.

Un silence brutal de Ron Rash, éditions Gallimard, 19 €.

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Le Thoreau par les cornes

Pour tout écologiste qui se respecte, le nom du poète américain Henry David Thoreau (1817-1862) résonne comme un chant d’oiseau en période des amours. Avec son œuvre majeure, Walden ou la Vie dans les bois, il a même initié un genre littéraire, le nature writing. C’est l’esprit même de cette figure tutélaire de la philosophie décroissante qui apparaît à Cédric, le héros quadragénaire de ce roman graphique inspiré, dont nous suivons pas à pas la prise de conscience environnementaliste. Un peu de sensibilité et d’intelligence dans ce monde de brutes, ça ne fait pas de mal.

Thoreau et moi de Cédric Taling, éditions Rue de l’Échiquier, 17,90 €.

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