Interview : Tu préfères quoi ?

Nous avons rencontré Alexandre Elicha, l’un des fondateurs de la success-story The Kooples. Nous l’avons « soumis à la question » ! Ici, point de torture, rassurez-vous, mais un interrogatoire cocasse sur le modèle : Et toi, qu’est-ce que tu préfères ?

Sur la photo, de gauche à droite : Laurent, Alexandre et Raphaël Elicha.

 

 

Olivia de Buhren et Angella Marchioni

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Et toi, qu’est-ce que tu préfères : costume ou survêt ?

Les deux. Chez The Kooples, nous offrons toujours une sélection de costumes à la coupe impeccable pour toutes les morphologies. Et depuis deux saisons maintenant, nous proposons une silhouette plus sportwear, avec des pièces à l’élégance oversize, pour un look plus casual.

Plutôt rock ou hippie ?

Rock, bien entendu. La musique nous a toujours accompagnés et a été l’un des éléments forts au lancement de notre maison. Elle nous inspire lorsque nous créons nos collections, que nous réfléchissons à des imprimés, ou à la silhouette clé de la prochaine saison. Et, de même que nous avons renouvelé notre style, l’esprit rock’n’roll au cœur de l’ADN de la maison est passé de l’univers musical à un esprit plus espiègle et provocateur.

Un brin de vulgarité ou beaucoup de sobriété ?

Chez The Kooples, aujourd’hui comme au départ, nous avons fait la part belle à la séduction, à ces pièces qui donnent à nos clients une touche particulière, une allure folle, qui leur permettent de ne pas passer inaperçus. Cela se joue sur un détail, une association de matières inattendues. Cela crée une différence, mais ça n’est jamais vulgaire.

Les Beatles ou « THE » Rolling Stones ?

Les deux groupes sont anglais et l’héritage british a été au cœur de notre maison à son lancement. Mais la préférence va peut-être aux Rolling Stones, pour leur côté un peu plus destroy !

Chanel ou Dior ?

Ce sont deux maisons de renommée internationale, dont le savoir-faire et la créativité ne sont plus à démontrer. Mais j’ai été touché ces dernières semaines par le vibrant hommage rendu à Karl Lagerfeld, et plus particulièrement lors du dernier défilé Chanel. La mode perd un grand homme.

Avoir du charme ou avion de chasse ?

La séduction, c’est d’abord à mon sens une histoire d’attitude, de savoir-être et de charme subtil. Le vêtement aide à compléter cet état d’esprit.

Col V ou col roulé ?

Plutôt col roulé. Chez The Kooples, on l’associe aussi bien à un costume qu’en dessous d’un sweat imprimé aux épaules légèrement tombantes pour une dégaine loose.

Bien préparer ou tenter d’improviser ?

Improviser, sans hésiter ! Notre logique a été de suivre nos intuitions et de ne jamais douter. C’est aussi quelque chose que nos parents nous ont appris : toujours remettre en question, rebondir, sans cesse s’interroger, ne jamais croire que quelque chose est acquis. The Kooples, c’est surtout un esprit pionnier, l’envie d’aller au-delà des idées reçues. Nous ne cessons jamais de créer de nouvelles tendances et avons à cœur de nous renouveler, d’être toujours plus innovants.

David Beckham ou Antoine Griezmann ?

Le choix est difficile ! David Beckham, pour son style incroyable et sa capacité à se renouveler d’année en année. Antoine Griezmann, parce qu’on est quand même champion du monde grâce à lui et à l’équipe de France !

Jouer le « STYLE » ou la carte du confort ?

The Kooples a toujours su allier à la fois le confort, avec des matières comme le cachemire, la mousseline de soie et l’intégration de stretch dans les produits, avec le style, en proposant des imprimés inédits, des boutons bijoux et des broderies sur les cols notamment. Ce n’est donc pas incompatible !

Paris ou Londres ?

Les deux. Notre marque a été créée à Paris, mais nous avons toujours twisté l’élégance et le chic parisien avec cette excentricité anglaise très spécifique.

Deux ou quatre roues ?

La moto, pour le côté baroudeur et spontané qui nous permet de voyager, de découvrir des lieux incroyables et les villes qui nous inspirent. Lorsque je crée une nouvelle collection, je commence toujours par voyager pour m’aérer la tête et prendre la température de ce qui se fait ailleurs.

Été ou hiver ?

Les deux. On aime passer l’hiver à New York, la ville qui a inspiré notre dernière collection : on retourne ainsi aux origines de la maison, le style rock’n’roll et les influences de l’ère CBGB. L’été, on aime partir à Tel-Aviv, qui est une bulle d’énergie avec ses cafés en plein air, ses boulevards plantés d’arbres et ses longues plages de sable. Ou encore à Los Angeles, la ville qui nous a permis de vivre « the american dream » lorsque nous étions enfants.

Action ou vérité ?

Pour travailler en famille comme je le fais avec mes frères depuis maintenant dix ans au sein de The Kooples, il faut à la fois savoir passer à l’action, mais aussi ne pas craindre de se dire les choses. L’avantage d’être une fratrie, c’est que l’on peut tout se dire, et cela nous permet de décider très vite de ce que l’on doit faire. Il peut nous arriver dans le travail d’avoir des moments de tension où nous ne partageons pas le même point de vue. Mais nous arrivons toujours à trouver des compromis.

Et pour finir, quelle est votre devise ?

Oser toujours plus et ne pas avoir peur de se tromper. C’est le meilleur moyen pour booster sa créativité !

Retrouvez la liste de toutes les boutiques sur thekooples.com.

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