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Votre nouveau livre, La Disparition de Stephanie Mailer, est paru le 7 mars. Vous sentez-vous sous pression ?
J’ai vraiment le trac ! Le trac de l’artiste. Il m’accompagne depuis mes sept ans, lorsque je jouais de la batterie dans une école de musique. C’est un peu la même sensation aujourd’hui : je me demande si les lecteurs qui ont aimé mes livres précédents vont apprécier celui-ci. Je ne peux m’empêcher de me poser cette question, et ce, même si la presse est dithyrambique.
Que pouvez-vous nous dire sur ce nouveau roman ?
Je dirais que c’est un roman d’aventures. Il s’agit d’une enquête, avec un côté un peu policier et un côté roman choral. Mais c’est aussi et surtout une histoire à tiroirs…
L’action se déroule à nouveau aux États-Unis. Avez-vous une affection particulière pour ce pays ?
J’y ai passé tous mes étés lorsque j’étais enfant, et j’y retourne souvent. Je connais très bien les endroits dont je parle, je peux les décrire de façon assez juste. Un jour, sans doute, j’écrirai une histoire qui se passe à Genève, mais, pour l’instant, comme je vis dans cette ville, j’ai l’impression de ne pas avoir la distance nécessaire. Les États-Unis sont, à ce stade de mon parcours, le terrain idéal pour raconter des histoires.
Qu’y a-t-il de vous dans vos personnages ?
Rien et tout en même temps. Dans chacun d’eux, il y a quelque chose que j’aime bien. Je pense qu’il faut aimer ses personnages pour avoir envie d’écrire sur eux. Mais cela ne m’intéresse pas d’y mettre absolument une part de moi. Je me connais et j’ai envie de dépasser cela pour laisser place entière à l’imagination.
Avez-vous l’angoisse de la page blanche ?
Non. J’ai toujours envie d’écrire. Bien sûr, il y a des jours plus productifs que d’autres, c’est comme ça. Ce qui, en général, nuit à ma créativité, c’est la fatigue. Après une journée de promo, par exemple, je suis vidé et je ne peux pas travailler. En revanche, lorsque j’écris, je peux sans souci passer douze heures d’affilée sur mes pages.
L’adaptation de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert sera présentée en première mondiale au festival Canneséries. Pouvez-vous nous en parler ?
C’est une minisérie en dix épisodes réalisée par Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle de Harry Quebert. Je n’étais qu’un observateur sur le tournage, mais j’ai adoré l’expérience. Jean-Jacques Annaud est extraordinaire. Humainement et techniquement. J’adore ce mec. Il est calme, intransigeant, clair, sérieux. Je m’estime chanceux d’avoir pu vivre ça.
Quel effet cela fait-il de voir ses personnages portés à l’écran ?
C’est très fort et très surprenant. Je me suis rendu compte qu’avant cela, je n’avais jamais vraiment imaginé mes protagonistes physiquement. Jamais je ne me suis dit : « Tiens, cette fille sera brune, grande, avec des yeux verts, ou mon héros sera blond, les cheveux frisés et sportif. » Voir mes personnages prendre vie sur l’écran, c’est émouvant. En plus, le casting est parfait.
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La Disparition de Stephanie Mailer de Joël Dicker, éditions de Fallois, 23 €.
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