Immersion dans le glamour aquatique. Tout commence par une évocation. Imaginez une mer à la transparence turquoise, des vagues qui viennent caresser un sable blanc, un ciel qui se fond dans l’eau… N’est-ce pas l’incarnation du bonheur ? Et là, la voici qui saute au visage… La mer est un trésor cosmétique. Elle est le futur de la beauté, sa jeunesse augmentée. Comme toujours dans les belles histoires, celle-ci commence par hasard, par miracle. Nous sommes au début des années soixante. Lors d’une expérience dans son laboratoire, le physicien de la Nasa Max Huber se brûle gravement au visage et cherche à mettre au point un cicatrisant. En observant les pêcheurs de la baie de San Diego, il remarque que ceux-ci soignent leurs coups de soleil avec des algues et décide de mesurer le pouvoir de ces plantes sous-marines récoltées au large des côtes californiennes. Il réalise alors plus de 6 000 expériences sur elles. Il les fait fermenter, les soumet à des vibrations, à des ondes électromagnétiques, à des ultrasons… Douze ans lui sont nécessaires pour mettre au point une sorte de bouillon, qu’il appelle Miracle Broth. Miracle Broth, ça marche ! Il a enfin trouvé le remède qu’il cherchait et il en fait un onguent qu’il baptise La Mer.
La potion des stars
Dès lors, La Mer ne va cesser de faire le buzz, d’être adulée par les stars, vénérée par les « influenceuses ». Il suffit de prononcer son nom pour que les visages s’animent. La première femme à avoir le privilège de l’utiliser est une comtesse, Lucienne Von Doz. Lorsque Max Huber vient à New York présenter son petit bijou aux happy few de Park Avenue, ils tombent tous deux amoureux, entament une love affair et Max fait porter à Lucienne 200 pots de cette crème qui ne ressemble à aucune autre et qu’il fabrique lui-même dans son laboratoire de Canoga Park. « On m’arrêtait dans la rue pour me demander à quelle chirurgie esthétique j’avais eu recours », racontera-t-elle. La Mer devient encore plus célèbre quand Marilyn Monroe l’adopte. Elle ne lui fera jamais aucune infidélité. Max Huber décède en 1991 et en 1996, sa fille revend à Estée Lauder cette fontaine de jouvence.
L’anti-âge absolu
Les scientifiques du groupe, qui rêvaient d’en connaître la formule, tombent à la renverse. Il leur faut un an pour réussir à reproduire à l’identique sa composition. Vingt ans plus tard, soit en 2017, son processus de fabrication est toujours le même. Pour que l’équilibre de sa formule soit parfaitement respecté, chaque pot est toujours rempli à la main. La crème a juste changé de nom en arrivant en France car son nom n’était pas disponible ici. Elle s’appelle La Crème de la MerTM. Aujourd’hui, le laboratoire de recherche Max Huber est installé dans le New Jersey, au sein d’un bâtiment géothermique. Les chercheurs continuent d’étudier sa formulation car les ferments du Miracle Broth n’ont toujours pas livré tous leurs secrets. On savait qua la crème nourrissait les peaux affamées, apaisait les sensibles, hydratait les déshydratées, qu’elle atténuait les rides et les ridules, resserrait les pores dilatés. On lui a découvert de nouvelles vertus. Elle renforce la barrière cutanée, est anti-âge et raffermit les contours du visage, qui peut être transformé par une seule goutte, réchauffée dans le creux de la main.
L’idéal en héritage
Elle est devenue une ligne de soins à part entière, dont on peut goûter la sensualité dans les Spas les plus chics de la planète. Il n’y en a qu’un seul à Paris, au Park Hyatt Vendôme. Ses ferments transformateurs sont associés à des systèmes exclusifs de libération des actifs. Dans les nettoyants, le Miracle Broth fait duo avec la technologie Deconstructed Waters pour détoxifier, purifier et préparer la peau tout en la gardant hydratée. Chaque peau possède sa garde-robe cosmétique. Dans l’Huile régénérante, les ferments agissent en synergie avec des actifs mis au point dans la Silicon Valley pour propulser leurs énergies stimulantes dans la peau et potentialiser le renouvellement cellulaire. Aussitôt, la peau change, acquiert un éclat incroyable. C’est l’autre miracle de la Crème de la Mer. Elle joue avec la sensualité des visages, fait oublier sa science pour que l’on ne conserve d’elle qu’une aura lumineuse, irradiante.
expérience
Maison de Beauté sisley
Pour la première fois de son histoire, Sisley ouvre une maison de beauté à Paris. Comme à New York, la Maison Sisley est un lieu intimiste dont on franchit la porte pour se faire du bien. « Avoir une belle peau, c’est un état d’esprit qui contribue à améliorer notre moral, notre être profond », raconte Isabelle d’Ornano. C’est donc ce qu’on y cultive. Franchissez le seuil. Isabelle et Christine d’Ornano y ont apporté des objets personnels, complétés par des œuvres de créateurs qu’elles apprécient, comme Bronislaw Krzysztof ou Elzbieta Radziwill. Les murs sont habillés d’un papier peint de 1874, les « Cellules » de Jacques-Émile Ruhlman, remodélisées, redimensionnées et recolorisées spécialement pour le lieu. Au plafond, le lustre Moon de Dimone Studio et des suspensions d’Alvaro Catalán de Ocón. Le mobilier en Corian® blanc et bronze, inspiration années trente, est associé à une table de Marika Carniti Bollea et au canapé Jetlag d’India Mahdavi. Où que se pose le regard, il ne rencontre que beauté et tranquillité. Un ressourcement, un éveil des sens cultivés par les soins, les Exclusifs Paris. Ces quatre soins sont des expériences typiquement parisiennes pour détendre, relaxer le visage, le délester de la pollution, du stress… Après un soin, on se relaxe encore au Café secret, à la carte fraîche et healthy. Maison de beauté Sisley. 5, avenue de Friedland, 75008 Paris.
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Douceur geishaUne caresse lactée et crémeuse effleure le visage, calme ses tiraillements, le repose, le détend et lui donne une jolie teinte uniforme. Lorsqu’il fait froid, que la peau souffre, on la confie à ce soin hivernal qui cache une grande sophistication sous sa simplicité. Il contient le thé le plus pur, le plus précieux de Chine, le thé Pu’Er. Addictif. Crème riche, Cha Ling, 95 euros. |
Essence féminineImaginez une gelée qui se transforme en eau au toucher et qui infuse dans la peau telle une rosée, dès qu’elle touche son grain. Ce nouveau sérum ultra-hydratant, anti-âge et antioxydant, est composé à 95 % d’ingrédients naturels, dont un bifidus fermenté qui est une alternative à la vitamine C. Une délicatesse conçue pour les femmes par une femme, Sylvie Chantecaille. Vital Essence, Chantecaille, 110 euros. |
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Jeunesse éternelleSoixante ans et pas une ride ! Re-Nutriv, ligne emblématique et cultissime d’Estée Lauder, revient en force avec des formules encore plus puissantes pour des résultats toujours plus spectaculaires. Elle intègre des extraits de fleurs, de la gentiane de l’Himalaya et de l’immortelle du Brésil. Elles sont distillées dans une eau ionique obtenue par électro-gravité, infusée de minéraux et de micronutriments, pour réparer les dommages et stimuler le renouvellement cellulaire. Il suffit de regarder la rayonnante Carolyn Murphy, égérie de la marque depuis quinze ans, pour constater les résultats. Crème Ultimate Lift Regenerating Youth Re-Nutriv, Estée Lauder, 350 euros. |
Secret de beautéCe soin, qui existait déjà chez Estée Lauder, est le chouchou de Victoria Beckham qui l’utilise tous les matins sans exception. C’est pourquoi elle l’a intégré à sa ligne perso et en a fait son soin vedette. Grâce à ses microperles, il est à la fois hydratant et « primer illuminateur », il donne un teint éclatant qui tient toute la journée. D’où le choix de cette experte pointue et exigeante. Morning Aura Illuminating Creme, Victoria Beckham, 65 euros. |
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Aura de proC’est à la demande de la make-up artist Linda Cantello que ce soin a été imaginé. Perfecteur de beauté, il maintient toute la journée le taux d’hydratation de la peau, régule le sébum, renforce la barrière, ce qui évite d’avoir à se remaquiller. La peau conserve son équilibre et ses fards ne virent pas. Sérum hydratant Éclat continu Prima, Armani, 75 euros. |