Deux foodistas lisent l’avenir dans nos assiettes

L’une tutoie les plus grands chefs, l’autre enchante de sa cuisine healthy les événements les plus branchés de la capitale. Rencontre avec deux jeunes femmes talentueuses pour parler de la cuisine de demain.

Camille Vurpas

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Clarisse Ferreres-Frechon souffle à l’oreille des grands chefs

Gastronome et communicante pour les plus grands chefs, elle dirige l’agence Melchior spécialisée dans l’art de vivre.

 

Comment en êtes-vous venue à conseiller des chefs ?

Par passion tout simplement. Mes études à Sciences-Po ne me prédestinaient pas du tout à entrer dans cet univers, mais j’ai forcé le destin. Je suis passionnée depuis toujours par la gastronomie, d’une part parce que j’adore manger et que je suis sincèrement admirative des chefs qui ont le talent de savoir nous faire vivre des moments incroyables à table, et, d’autre part, parce que j’adhère totalement aux valeurs qui portent les meilleurs cuisiniers vers la réussite :
la rigueur, l’exigence, la quête de l’excellence, la passion, le dépassement de soi, la régularité, la créativité…

Quels sont les grands changements dans leur façon de cuisiner ?

Je dirais que c’est une révolution en douceur, les choses s’opèrent petit à petit. Depuis quelques années, il me semble que les chefs ont intégré dans leur manière de cuisiner les problématiques sociétales grâce à une prise de conscience accrue de la nécessité de mieux manger pour mieux vivre. Ils font de plus en plus une cuisine non seulement bonne pour les clients mais aussi et surtout bonne pour la planète. Un chef qui sait régaler ses hôtes sans penser aussi à ce que sa cuisine soit « bonne » pour la santé cuisine comme quelqu’un qui ne marche qu’avec une jambe. La bonne cuisine, c’est celle qui nous régale, mais aussi celle qui prend soin de nous.

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Clarisse est convaincue que la tendance du « mieux manger pour vivre mieux » va s’amplifier et trouver une résonance plus forte auprès de la population. Encore faut-il qu’elle devienne plus accessible dans l’approche et dans le prix, car aujourd’hui, malheureusement, trop peu de citoyens ont pris conscience de cet enjeu.

Dans les prochaines années, nous reviendrons à une consommation plus raisonnée, plus authentique et plus sincère, à l’exemple de ce que fait Roland Feuillas, cet ancien ingénieur qui a tout quitté pour se consacrer au pain. Mais pas n’importe quel boulanger ! Un « paysan boulanger », car, avant le produit fini, il y a le blé. Tout le travail de Roland Feuillas repose justement sur des pains réalisés à partir de blés anciens, à l’inverse de tous ceux que nous mangeons aujourd’hui, génétiquement modifiés et appauvris en nutriments.

 

Le changement passe par les hommes comme Roland Feuillas, paysan boulanger, humaniste, reconverti à 40 ans et installé à Cucugnan dans les Hautes Corbières.

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Angele Ferreux-Maeght, la healthy girl

Cuisinière et naturopathe, elle s’occupe de son entreprise de traiteur bio, La Guinguette d’Angèle, et travaille à l’écriture d’un nouveau livre avec le chef Alain Ducasse.

 

Comment avez-vous découvert la cuisine healthy ?

Cela fait bien longtemps… D’abord dans mon enfance, à la ferme à Grasse, puis en Inde, lorsque j’étais adolescente, et enfin lors de mes nombreux voyages à l’âge adulte. J’ai passé mon bac à San Francisco, en travaillant au Ferry Building Marketplace, un célèbre marché bio californien. J’y ai découvert la cuisine végétalienne. De retour en France, je me suis inscrite en médecine, puis en psychologie, mais je n’étais pas faite pour ça. À ce moment-là, j’ai rencontré Céleste Candido, la papesse de la naturopathie. J’ai appris à son contact que l’on pouvait cuire les légumes à basse température, se passer de gluten, et que les plantes recelaient des bienfaits extraordinaires. Cela m’a passionnée, j’ai donc réuni cuisine et santé naturelle en faisant le métier de mes rêves.

Quels sont les grands changements dans la façon de se nourrir ?

Les gens sont de plus en plus concernés par la cuisine saine et tous ses dérivés (le veganisme, le sans-gluten, le sans-lactose, le locavorisme, le crudivorisme, le régime paléo, etc.). Tous ces mots ne font plus peur ou rire et sont clairement au cœur des préoccupations de plus en plus de gens qui cherchent à comprendre comment allier alimentation, plaisir et santé.

 

 

 

 

 

La recette de kimchi maison d’Angèle Ferreux-Maeght

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La « superfood », ces ingrédients vertueux qui boostent l’organisme. Fruits, légumes, aromates, chaque région du monde a les siens (en France, l’ail, le chou, le persil, par exemple).

Les « alicaments » comme les algues (spiruline, klamath, chlorella, dulse, etc.) seront particulièrement recherchés dans les années à venir.

Pour être en pleine forme, Angèle Ferreux-Maeght nous recommande d’adopter le curcuma, très anti-inflammatoire, et le chou kale, riche en nutriments. Angèle conseille également de toujours préférer des fruits et légumes qui ne soient pas polluants pour la planète.

 

Poudre de spiruline

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