Jalil Lespert, le beau gosse au talent fou

Acteur d’une quarantaine de films et réalisateur à succès, Jalil est à l’affiche de The Escape, où il joue en anglais. Une grande première.

Olivia de Buhren

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La vie de couple en trois mots ?

Confiance, partage, amour.

Pouvez-vous nous faire le pitch du film ?

C’est l’histoire d’une mère au foyer qui réalise qu’elle est prisonnière de sa propre vie. À un moment, elle a besoin de s’échapper, d’où le titre : The Escape. Elle se sent coincée dans une existence qu’elle n’a pas choisie et qui ne lui correspond plus. Elle est malheureuse et n’arrive pas à s’accomplir en tant que femme. Alors, un jour, elle décide de partir et de laisser son mari et ses enfants…

Dans la vie, êtes-vous un grand amoureux ?

Oui, je crois. En tout cas, je suis bien tombé (Jalil vit en couple avec l’ex-Miss France Sonia Rolland, Ndlr). Je suis très heureux. L’amour, c’est une drôle d’alchimie, une expérience passionnante que j’aime vivre sur le long terme. Ça se construit à deux.

Que partagez-vous avec votre personnage ?

On est tous à un moment prisonnier de ce qu’on a construit. Nous sommes à la fois heureux de notre propre histoire et, d’un autre côté, il y a notre instinct animal qui nous donne toujours envie de voir ailleurs, plus loin, autrement… Quand on fait des choix dans la vie, on tue toujours des possibilités. Mon personnage, je l’ai construit avec Dominic Savage, le réalisateur. Rien n’était écrit dans le scénario. D’ailleurs, ce n’en était pas un, c’était plutôt un séquencier. Tout a été improvisé, donc tout était possible.

Avez-vous aimé interpréter ce rôle de photographe séducteur ?

En fait, je pense que ce n’est pas vraiment un photographe. Pour moi, c’est davantage un mythomane.

Comment s’est passée cette part d’improvisation que vous évoquez ?

Avec Dominic, nous nous sommes longuement racontés comment était le personnage. Ce qu’il aimait, ce qu’il pensait… L’esquisse initiale est conforme à ce qui apparaît dans le film, mais on est passés par différentes étapes… et beaucoup, beaucoup de réflexions. D’habitude, sur le plateau, le réalisateur nous fournit des repères précis, alors que là tout se construisait dans l’instant. C’est extraordinaire d’avoir autant de liberté. L’improvisation est un dispositif très agréable pour un comédien.

Vous êtes plutôt séduit ou séducteur ?

L’un et l’autre vont ensemble. C’est difficile d’être séducteur quand on n’est pas séduit. Je dirais que je séduis d’abord avant d’être séducteur.

Une anecdote « love » à nous raconter ?

Quand j’ai rencontré Sonia, je lui ai menti. Elle a grandi au Rwanda. Quand j’ai tourné un film là-bas, je lui ai raconté que j’avais rencontré son père, elle m’a cru. C’était une belle accroche… Et puis, coup dur, son père est venu à Paris pour les fêtes et Sonia m’a contacté pour me dire de venir. Du coup, j’ai fait le mort pendant deux semaines en attendant qu’il parte. Une fois que ç’a été conclu, je lui ai avoué que c’était un mensonge.

Êtes-vous un peu photographe ?

Oui, j’adore la photo. De par mon activité de cinéaste, j’en fais forcément beaucoup. Quand on réalise un film, on en fait même 24 par seconde. Je suis très sensible à ce médium.

La dernière photo que vous avez prise ?

Elle est sur Instagram : ce sont des enfants qui jouent au foot devant une église.

À qui voleriez-vous un brin de talent ?

Paolo Sorrentino, à la fois réalisateur, scénariste et écrivain.

À qui diriez-vous oui tout de suite ?

Paolo Sorrentino.

Vos projets en quelques mots ?

Normalement, à la fin de l’été, je tourne mon prochain film en tant que réalisateur, Le Dindon, avec Guillaume Gallienne, Dany Boon et Ahmed Sylla. Avant cela, au mois de mai, je joue un éducateur pour jeunes turbulents dans un long-métrage de Julien Abraham.

C’est la première fois que vous jouez un film en anglais. Are you fluent now ?

I can talk in english everyday and everytime.

Is it more easy to love in an other language ?

Le problème, c’est qu’on est plus intelligent dans sa propre langue que dans une autre. L’avantage, quand on parle une autre langue, c’est qu’on est plus basique, donc plus efficace…

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The Escape de Dominic Savage avec Gemma Arterton, Dominic Cooper, Frances Barbes et Jalil Lespert. Sortie en salles le 25 avril 2018.

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