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Green Fashion
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Les Oscars de la mode écodurable
La première édition des Green Carpet Fashion Awards Italia a eu lieu en septembre dernier, en marge de la Fashion Week de Milan, pour célébrer « les valeurs et l’engagement écodurable de créateurs, de producteurs et de manufactures Made in Italy ». Coup de marketing ou lame de fond à laquelle les grands groupes de luxe vont devoir se plier ? Qu’importe, le textile, seconde industrie la plus polluante au monde après le pétrole, commence à considérer les effets désastreux de la mode jetable. « Le chemin est long à parcourir », l’avoue Livia Firth, organisatrice du gala de remise des Green Carpet Fashion Awards et fondatrice d’Eco Age, l’agence de conseil spécialisée dans la mode durable. « Nous en sommes encore au début de ce mouvement. Mais avoir autant de membres de qualité de cette industrie rassemblés ici est un très grand succès. »
Green Fashion
Plus discrète, la Green Fashion Week, qui s’est tenue cette année à Rome du 6 au 9 novembre 2017, fêtait sa 6e édition, alors que le même mois se tenait à Paris l’Ethical Fashion Show
(« salon de la mode éthique » en bon français). Nettoyée, oxygénée, purifiée, entre pragmatisme et marketing, cette mode-là se veut à la fois écoresponsable et sociale. Autant d’appellations et autant d’initiatives pour illustrer un secteur en pleine mutation.
Côté fast fashion, le géant H&M propose de recycler ses anciens vêtements contre un bon d’achat. Fin 2016, The Kooples annonçait abandonner l’usage de la fourrure, alors que Veja, Armor Lux, Valentine Gauthier, Ekyog ou Twins For Peace sont clairement engagés autour de cette éthique. Les jeans de la marque 1 083 (fabriqués en France à moins de 1 083 kilomètres de chez vous !) misent sur l’écoconception, soit le choix d’une production limitant son impact environnemental en développant le label Oeko-Tex pour la teinture du denim.
Côté grandes maisons, on n’est pas en reste. Souvenez-vous qu’en 2016 Emma Watson arrivait au gala du MET dans une robe Calvin Klein réalisée avec des bouteilles en plastique recyclé. Le luxe se veut durable. Stella McCartney, qui a construit sa notoriété sur l’eco fashion, martèle encore aujourd’hui la trinité « pas de fourrure, pas de cuir, pas de plumes ». Miroslava Duma, fondatrice du site de mode et lifestyle Buro 24/7, relevait ce challenge en présentant le Fashion Tech Lab en octobre dernier au siège parisien de Google. Son but ? « Mettre en relation le monde de la mode et les labos scientifiques afin de créer des produits innovants et désirables, qui amèneront l’industrie textile vers un cercle vertueux au niveau social et environnemental. »
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No gender
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Une identité non sexuée
Laboratoire d’idées, la mode l’est encore et toujours avec cette autre tendance forte qu’elle exprime en voulant transcender les genres. Tandis que le jeune blogueur Purushu Arie lançait en octobre le premier label indien gender fluid, Nicolas Ghesquière habillait en robe l’acteur Jaden Smith pour la campagne PE 2016 Louis Vuitton, sans oublier Balibaris x Amelie Gillier qui sortaient une capsule baptisée Neutral Collection. Même principe pour la collection Gender Neutral, créée par la marque américaine MOTHER, réputée pour son irrévérence. « Nous avons voulu brouiller les pistes de la sexualité. Les tee-shirts arborent des slogans comme “Mx” (abréviation neutre pour remplacer les trop sexués “M.” et “Mme”), “Love Your Other”, “Labeless” ou “Not 100%” », indiquait à son lancement Tim Kaeding, cofondateur de la marque.
L’unisexe est mort, vive le no gender (sans genre) ! Face au phénomène générationnel baptisé « génération Z », la mode s’est affranchie du curseur des sexes. Sans entacher la féminité ou la virilité, le rejet du genre est le nouveau commandement des marques. La posture est militante : queer et cool chez le label new-yorkais Hood by Air, joueuse chez la marque Vetements qui fait défiler garçons et filles sur le même podium, esthétique chez Y/Project qui joue des codes sans abîmer ceux de la séduction. « Aujourd’hui, Y/Project est pensé comme une grande collection unique. On vend beaucoup d’articles hommes pour la femme, car beaucoup de pièces sont ajustables »,
souligne son DA Glenn Martens. C’est désormais moins la coupe qui compte que l’attitude et l’exploration d’un terrain de jeu.
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La mode de toutes les formes d’amour
Pourtant, piocher dans les codes masculins n’est pas chose nouvelle. « On a connu cela par le passé avec Chanel, Saint Laurent et ses héritiers du vestiaire féminin-masculin, de Gaultier à Hedi Slimane », reprend Gérald Cohen. « Avec le no gender, on assiste à l’intégration dans le vêtement des différentes sexualités et de toutes les formes d’amour. »
Ce qui a changé, c’est que cette tendance est devenue un écosystème solide mis en scène en 2015 au Pitti Immagine (salon de la mode masculine à Florence) ou par les rayons éphémères unisexes de grands magasins comme le Bon Marché et Selfridges. « La fluidité des envies dans la garde-robe est devenue suffisamment forte pour créer un marché destiné aux nouvelles générations, pour lesquelles se définir comme fille ou garçon n’est plus le problème », confirmait l’année passée Pierre-François Le Louët, président de l’agence de prospective NellyRodi. « Les millennials détachent vêtement et sexualité parce qu’ils ont digéré la question et qu’ils s’identifient aujourd’hui par rapport à d’autres valeurs. La mode sans genre est le reflet de l’époque. » Et celle de son futur.
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