On vous connaît amateurs de sports et d’activités outdoor, pourquoi êtes-vous passionnés de pêche à la mouche ?
Hugues Pietrini : C’est notre père qui nous a mis l’hameçon à la bouche… Amateur de pêche à la mouche et de grands espaces, il nous emmenait chaque année, pendant une dizaine de jours, pêcher le saumon sauvage de l’Atlantique en Islande. Ce sont des moments inoubliables où l’on se sent seul au monde au milieu d’une nature sauvage et des poissons rares qui remontent les rivières.
Quelle satisfaction quand on arrive à les leurrer et les attraper !
Éric Pietrini : Parfois, on peut ne rien prendre pendant des heures et, le lendemain, c’est l’inverse… Il y a tant de paramètres à prendre en compte en fonction du biotope et du poisson recherché, de la mouche que l’on décide de mettre au bout de son fil de soie, de la météo, de l’aspect entomologique… C’est devenu une véritable passion, et nous essayons de la pratiquer le plus régulièrement possible, un peu partout dans le monde. En France, notre van Mercedes nous permet de nous retrouver au plus près des rivières.

Pour quelle raison êtes-vous allés dans le Jura ?
Éric Pietrini : Pour pêcher la fameuse truite sauvage à la robe zébrée. Le Jura est l’une des destinations privilégiées pour cette pratique. Nous avons contacté deux moniteurs sur place qui nous avaient été recommandés.
Hugues Pietrini : Ils ont tout de suite compris nos attentes et ont su nous emmener sur des parcours de pêche sublimes, au milieu de rivières calcaires très pures de catégorie 1, must ultime en termes de classification. Ils nous ont fait découvrir des lieux complètement sauvages. Ici, la particularité est de pêcher à vue. C’est une pêche difficile, dite « de recherche », avec près de 80 % d’observation sur le comportement de la truite avant de décider de l’approcher comme un sioux ! Parfois, on se serait cru dans le Montana… sans les ours !
Quel est votre moment préféré pendant une partie de pêche ?
Hugues Pietrini : Remonter la rivière en silence, bien équipé dans ses waders pour pêcher les pieds dans l’eau, en se sentant en totale harmonie avec l’environnement. C’est aussi contempler la nature sauvage, rythmée par le doux bruit du torrent, et s’émerveiller devant des choses aussi simples que des oiseaux qui volent au ras de l’eau.
Éric Pietrini : Dans l’eau, on garde l’œil attentif au moindre mouvement. Intelligente, la truite sauvage peut gober un moustique posé à la surface et sait se fondre avec mimétisme dans la couleur de la roche et de l’eau, rendant ainsi l’exercice difficile. Bien évidemment, le moment tant recherché reste de leurrer la truite après une approche souvent compliquée et longue. C’est tout un art que de poser sa mouche devant son nez et de piéger ce poisson sauvage extrêmement méfiant. Je précise que nous pratiquons le « no kill », c’est-à-dire que nous remettons la truite à l’eau, une fois attrapée délicatement.

Est-ce une discipline tendance qui fait de plus en plus d’adeptes ?
Hugues Pietrini : Oui, il suffit de voir l’engouement depuis la sortie en 1992 du film Et au milieu coule une rivière de Robert Redford avec Brad Pitt. L’action se déroule dans la région du Montana, au milieu de décors grandioses. Aux États-Unis, cette pratique élitiste s’est énormément développée, attirant une clientèle plus féminine. En France, depuis la période post-Covid, ça arrive doucement. Les gens ont pris conscience d’une forme de lâcher-prise. J’entends de plus en plus de copains et de couples autour de moi qui m’en parlent et rêvent de découvrir cette discipline.
Éric Pietrini : Cependant, il ne faut pas se « leurrer », attraper une truite reste compliqué. Il faut de l’entraînement, se faire accompagner par un guide local et maîtriser quelques gestes et paramètres indispensables. Pour débuter, je recommande de bien s’équiper. Partez comme nous à bord d’un van pour y dormir et être au plus près de l’action !
Hugues Pietrini : D’ailleurs, notre van Mercedes Marco Polo a tout pour rendre le voyage confortable. Il est aussi luxueux que très facile à conduire. Extrêmement spacieux, on y range nos cannes ainsi que tout notre équipement. On stationne où l’on veut dès lors que c’est autorisé. Et puis, surtout, on profite de sa cuisine équipée et de la tente de toit qui se déplie automatiquement…
Éric Pietrini : … En s’endormant au plus près des rivières, bercé par le bruit de l’eau !
Marco Polo, le compagnon de route idéal
Avec ce modèle, le constructeur Mercedes accompagne depuis 1984 les aventuriers, les sportifs, les familles dans leurs quêtes de voyages, en jouant sur une réputation extrêmement fiable et un savoir-faire reconnu en matière de conduite dynamique et de confort.
Il puise son succès auprès d’une nouvelle clientèle chic que l’on retrouve le long de la côte atlantique, au bord des lacs ou des rivières et, plus exotique, le long des fjords en Norvège.
Véritable compagnon de voyage et de vie, le Mercedes Marco Polo est un van haut de gamme qui se distingue aussi par sa connectivité avec son système multimédia MBUX à commande vocale et son interface MBAC pour piloter ses diverses fonctions depuis le pavé tactile.
À l’essai : V 250 d (190 ch)
Émission CO2 (cycle mixte) : 207 g/km
Conso mixte : 7,9 l
Boîte auto 9 rapports : 9G-TRONIC
Prix : à partir de 73 254 € TTC hors options
Sujet réalisé avec Dylan Braillard, moniteur guide de pêche à la mouche diplômé d’État. Retrouvez toutes les infos sur @flyfishing_discovery
Photo de Une : François Bietry
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