TBS julien bianchi

TBS, pour faire le bien et bien le faire

Depuis quatre ans, Julien Bianchi dirige TBS, l’une des neuf marques de mode engagées du groupe Eram. Ce fils d’entrepreneur ambitionne de faire de cette pépite de l’industrie du textile et de la chaussure l’une des entreprises les plus vertueuses en matière écologique. Rencontre avec un passionné qui place l’humain au centre de tout.

Henri Bonchat

Pouvez-vous nous présenter la marque TBS ?

C’est une marque française de chaussures et de textile qui fête ses 45 ans et se veut innovante dans l’univers du nautisme. L’histoire est née de la rencontre entre Joseph Poirier et Christian Vermonet, un designer de génie. Ils avaient envie de bousculer les codes en imaginant une chaussure de sport au confort incroyable. Ensuite, TBS a enchaîné avec des modèles iconiques comme la Globe, lancée en 1989, qui se porte aussi bien sur un bateau qu’en ville, ou encore le modèle Jazaru, créé en 2000 et réinventé en 2021 avec une version en maille écoconçue : la Jazaria. En 2019, nous avons été récompensés pour la première basket 100 % recyclée et recyclable.

Qu’est-ce qui fait la force de votre entreprise aujourd’hui ?

L’amour du beau geste, de la conception à la fabrication. TBS est avant tout une entreprise familiale. Chez nous, la transmission des valeurs est primordiale. Vous savez, entre un groupe familial et un groupe piloté par un fonds d’investissement, ça fait une sacrée différence, croyez-en mon expérience. Mais TBS est surtout une marque engagée. Dès 1997, on sensibilisait le grand public sur les dangers de la pollution des océans.

 

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Quels sont vos objectifs ?

En 2019, sous le pilotage de Xavier Biotteau, président du groupe Eram, on a créé le programme Change For Good, dont le but est de transformer notre industrie selon un modèle vertueux. Avec un rêve : faire le bien et bien le faire. Pour aller plus loin, TBS a lancé son propre programme, baptisé Re-Source for Good, qui s’appuie sur plusieurs piliers, notamment le Made in France et la préservation de l’emploi. Le savoir-faire unique de la Maison représente un atout majeur face à la concurrence.

D’autre part, nous voulons continuer à accompagner les sportifs et les projets maritimes à travers des partenariats, comme nous l’avons fait avec la navigatrice Florence Arthaud, le skipper Michel Desjoyeaux et aujourd’hui François Gabart, avec qui nous avons imaginé une collection engagée. Produire durablement, c’est inscrit dans l’ADN de la marque. Concernant nos collaborateurs, nous faisons tout pour qu’ils soient heureux. Nous les accompagnons dans leur évolution professionnelle et les intéressons au succès de l’entreprise.

Quel est le prochain défi pour TBS ?

Il est avant tout environnemental. TBS participe activement à la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut produire le plus durablement possible et arrêter de pomper les ressources. Aujourd’hui, 35 % de nos produits sont écoconçus. En 2025, ce sera plus de 55 %. Toute l’entreprise, salariés compris, est engagée dans ce défi. J’aime à rappeler que notre mission, chez TBS, n’est pas seulement d’être dans l’air du temps, mais aussi de concevoir des produits innovants et confortables qui durent.

tbs.fr


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