Élément fondamental dans la qualité du whisky, l’orge est cultivée localement. Privilégiant un approvisionnement en circuit-court, c’est dans une poignée d’exploitations voisines de premier choix que la distillerie se fournit en orge maltée.

Le 1st Fill Sherry Hogshead est élevé dans un fût de xérès extrêmement rare par sa petite taille, qui fait de cette nouvelle édition limitée une référence de choix pour les amateurs de grands single malts. Prix : 250 €
À la fin du processus de distillation, les résidus d’orge – qui représentent 10 000 tonnes par an – sont renvoyés dans les fermes alentour pour nourrir le bétail. Ce sont 27 000 bovins qui se nourrissent chaque année de la drêche, résultat du brassage de l’orge riche en protéine. Une belle façon de rendre à la nature ce qu’elle a gracieusement prêté !
La rivière Spey, source de vie pour Aberlour
La qualité du whisky Aberlour est intimement liée à la rivière Spey. Ce cours d’eau sillonne la nature verdoyante sur des kilomètres et c’est cette filtration naturelle qui lui assure une pureté unique.

Une fois le processus de double-distillation terminé, l’eau utilisée est traitée à l’intérieur de deux grosses tours en bois dans lesquelles un amoncellement de pierres de basalte sert de filtre pour nettoyer l’eau.
Ce procédé ancestral de polissage de l’eau assure sa pureté lorsqu’elle est reversée dans le ruisseau. Chaque année, Aberlour économise 8,8 millions de litres d’eau. C’est l’équivalent de 44 000 baignoires !
Préserver l’énergie, ça coule de source !

Ronald Dalmaans, responsable environnemental de la maison, est à l’affût des gaspillages. « Nous avons développé une technique récupérant l’énergie produite par les alambics », appelée thermocompression, qui alimente ensuite les autres étapes de production.
« Nous consommons 40% d’énergie en moins tout en étant 22% plus productif que d’autres distilleries de taille identique. Pour un litre de whisky produit, nous utilisons 25% moins d’énergie », rapporte encore Ronald Dalmaans.
La distillerie économise ainsi près de 6 000 KwH chaque année. C’est donc un pacte profond qu’Aberlour signe avec la nature au sein de laquelle ses single malts vont prendre vie.