Le salon The Gin Addict devient Ginsiders. Pourquoi ce changement de nom ?
D’une part, nous ne voulions pas aller à l’encontre de la loi Evin : quand on rentre dans la cour des grands, il faut se mettre en conformité. D’autre part, nous nous sommes professionnalisés après les premières éditions de Paris et de Lyon. Nous avons donc préféré un nom moins amateur, « gin addict » étant plutôt lié à des passionnés sur les réseaux sociaux. « Ginsiders » reste anglophone, car nous touchons au moins une douzaine de pays avec le e-commerce. Le terme est plus court et encore plus percutant.
Vous avez également changé de lieu en quittant le Parc floral de Paris pour vous installer au Carreau du Temple.
Le Parc floral bénéficie d’un joli cadre, mais il est un peu excentré. Le Carreau du Temple est plus central, idéal pour capter les visiteurs de passage, comme cela a été aussi le cas avec le Palais de la Bourse de Lyon. En outre, ce bâtiment historique rénové a beaucoup de charme.
Des nouveautés pour cette édition ?
Pour cette deuxième édition parisienne, nous allons présenter environ 200 références autour du gin en provenance d’une quinzaine de pays, avec notamment de nouvelles provenances comme l’Inde, l’Afrique du Sud, le Japon… Nous accueillons également une dizaine de marques de tonic, qui est un élément primordial pour le gin. Les principaux distributeurs comme La Maison du Whisky et Dugas ont toujours beaucoup de nouvelles marques. Les petites distilleries sont plus visibles sur les festivals, même si on en accueille certaines sur notre salon. Nous offrons également des exclusivités et misons sur une approche ludique avec les ateliers.
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Comment voyez-vous les tendances du moment ?
Le marché est toujours en pleine effervescence. Les consommateurs préfèrent de plus en plus les gins floraux, fruités et herbacés. Les gins japonais semblent également avoir la cote, en particulier ceux à base de yuzu (Yu Gin, Ukiyo). Nous vendons également très bien les éditions limitées : le Flora Adora de Hendrick’s, le Premier Cru Murcian Lemon de Bombay Sapphire, le Panda Gin ou les collaborations comme celle de la distillerie Coqlicorne avec le Gin From Hell pour le Hellfest. En matière de cocktails, le Negroni et le Basil Smash marchent toujours très fort.
Les gins sans alcool se développent-ils ?
Nous en avons une douzaine, ceux des grandes marques désormais connues comme JNPR, Ceder’s, Atopia, mais aussi des petites distilleries qui étoffent leur gamme. Ils s’adressent surtout aux femmes enceintes qui veulent continuer à boire un cocktail avec leurs amis, mais aussi à certains consommateurs qui souhaitent lever le pied, notamment au moment du Dry January.
Ginsiders, du 6 au 8 octobre 2023 au Carreau du Temple, 4 rue Eugène Spuller, 75003 Paris. ginsiders.com
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