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Dans un monde qui se réchauffe, les grandes villes sont devenues des Cocottes-Minute menaçantes. La plupart sont fragilisées par une croissance anarchique et ralenties par une congestion exponentielle. Quand ce n’est pas un nuage de pollution qui voile la lumière du soleil et étouffe la vie de leurs habitants. Ces mégalopoles sont pourtant les poumons de la croissance planétaire. On estime qu’en 2030 elles rassembleront les deux tiers de l’humanité. Il y a donc urgence à remettre de l’ordre dans leur développement, à imaginer de nouvelles solutions. Telle est l’une des missions de la Fabrique de la Cité, un think tank créé par le géant français de l’immobilier Vinci en 2008. Un think tank, comme son nom l’indique, c’est un réservoir à idées. Des idées émises par les meilleurs experts de plusieurs disciplines pour faire avancer la réflexion sur un thème et influer sur les projets futurs. « À l’origine, notre objectif était de faire évoluer la manière dont on conçoit la ville », explique Cécile Maisonneuve, présidente de la Fabrique de la Cité. « Avec le concept des smart cities, de nouveaux acteurs sont entrés en lice, comme les plateformes numériques ou les start-up, par exemple. Il fallait que tous puissent échanger dans un même lieu, un observatoire des meilleures pratiques. »
Son équipe, constituée d’une dizaine de personnes, organise des conférences, pilote des études et lance des expéditions urbaines pour découvrir sur le terrain les innovations les plus intéressantes. Désormais, l’angle d’attaque a changé. « Nous regardons la ville du côté des usages et non plus de l’offre », poursuit Cécile Maisonneuve. « Nous identifions les grands défis qui se présentent comme les inégalités sociales, la congestion urbaine, le changement climatique ou la pollution. Nous analysons l’impact des villes sur la santé et le bien-être de leurs habitants. » Ce centre de rencontre des compétences n’a pas vocation à conduire des projets, il cherche à susciter le débat public. « Nous donnons une grille de lecture de ce qui bouge », indique Cécile Maisonneuve. Des modèles à suivre ? Singapour, pour sa gestion de la mobilité, ou Vienne, pour sa maîtrise des coûts du logement.
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