Vendredi
19h : Vue panoramique sur Nissa la bella
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Sans même poser nos bagages, l’ambiance azuréenne nous rattrape. Nous longeons la côte et respirons le doux parfum de la Méditerranée jusqu’au moment d’arriver à notre point de chute : l’hôtel Anantara Plaza. Le premier hôtel européen de la chaîne asiatique met la barre haut ! Inauguré en décembre 2022, il compte déjà parmi les plus beaux hôtels de la Côte d’Azur. Il faut dire qu’il s’invite dans un bâtiment historique de la Belle Époque, construit en 1848, qui a accueilli un grand nombre de têtes couronnées. Même si la touche Anantara se ressent dans son hospitalité et sa décoration, le palace n’oublie pas de mettre à l’honneur la région, avec des photos noir et blanc de la grande époque de la French Riviera et des produits de beauté venus d’Aix-en-Provence.
Une fois nos quartiers pris, la faim se fait sentir : l’heure de grimper sur le rooftop surplombant la Baie des Anges et tenu par le chef portugais Olivier Da Costa. On s’en met plein les mirettes et les papilles, en admirant la vue panoramique avec une assiette entre cuisine internationale et spécialités niçoises.
Anantara Plaza Nice Hotel, 12 avenue de Verdun, 06000 Nice. Chambre : à partir de 300 € la nuit. anantara.com
Samedi
10h : Prendre de la hauteur
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Le réveil face à la mer nous a stimulés pour découvrir quelques une des sept collines niçoises. On prend des forces avec un petit déjeuner complet, on enfile de bonnes baskets et la balade matinale commence. Après avoir traversé le jardin Albert Ier et longé la Promenade des Anglais, nous nous attaquons à la Colline du Château. Mais de château, il n’y a point : il a été détruit sur ordre de Louis XIV en 1706, seuls quelques vestiges subsistent.
Les points de vue sur Nice se multiplient alors que l’on emprunte les allées ombragées du parc. En apothéose, une fois au belvédère de 92 mètres de haut, on surplombe toute la ville. Alors que le déjeuner approche, ne soyez pas surpris par le coup de canon : il tonne tous les jours à midi depuis 1860 — à l’époque, il sonnait la fin de la balade matinale de la femme de Lord Thomas Coventry.
13h : Tout pour le pois chiche
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Pour déjeuner, nous prenons la direction d’une institution du Vieux-Nice. Chez Pipo régale les locaux depuis 1923 ! Ici, on mange la socca depuis plus d’un siècle ! Cette délicieuse galette à base de farine de pois chiche est un incontournable de la gastronomie niçoise. Version traditionnelle, aux poivrons ou à la parmigiana – clin d’œil aux voisins italiens -, elle se décline à l’envi.
La carte dévoile également des tartinades, de la soupe au pistou ou encore une pissaladière. Les plats se comptent sur les doigts des deux mains, gage de qualité, et sont uniquement des spécialités locales. À noter qu’il y a souvent la queue devant Chez Pipo : tout le monde veut profiter de son ambiance authentique et bon enfant tout en dégustant l’une des meilleures soccas de Nice.
Chez Pipo, 13 rue Bavastro, 06000 Nice. Carte : environ 15 €. chezpipo.fr
15h : Flâneries ocrées
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Après cette matinée sportive, on calme le rythme en découvrant le Vieux-Nice. Le quartier historique a conservé ses airs d’Italie avec ses façades ocrées, ses persiennes et ses venelles ombragées. Le matin, il grouille de marchés de toute sorte, notamment le marché aux fleurs sur le cours Saleya. L’après-midi, les étals laissent place à l’architecture colorée.
Les pauses sont régulières, pour admirer une église baroque, siroter un rafraîchissement en terrasse, goûter l’une des meilleures glaces de Nice chez Fenocchio ou simplement s’asseoir sur un banc public et observer le ballet des allées-venues dans une ambiance provençale.
Nous en profitons pour pousser la porte du palais Lascaris, seul palais du Vieux-Nice que l’on peut visiter et vestige baroque magnifique. Il cache le musée des instruments de musique anciens. Si le thème ne vous fait pas frémir, ce serait une erreur de passer votre chemin, tant cette ancienne demeure aristocratique vaut le détour.
Fenocchio, 6 rue de la Poissonnerie, 06300 Nice. fenocchio.fr
19h : Dégustation à l’aveugle
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En recherche d’expériences, nous choisissons de dîner chez Nuances. Ce restaurant du quartier du port a de quoi nous surprendre, à commencer par son absence de menu. Pas de choix ici, ni de déroulé annoncé, tout le dîner se fait à l’aveugle. Même avant la dégustation, le cadre est posé : la décoration prône le naturel, entre bois et minéral.
L’expérience se déroule en six plats, tous à base de produits frais et de saison. Les assiettes sont colorées, les nuances de saveurs explosent sur les papilles : on fouille dans notre mémoire et analyse notre palais pour décrypter ce que l’on déguste. Et aucune chance de vous faire spoiler le dîner, le menu change toutes les deux semaines !
Nuances, 15 rue Cassini, 06300 Nice. Carte : menu découverte en six plats à 55 €. nuances-restaurant.com
Dimanche
8h : Balade en mer
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Quelle hérésie de se rendre en bord de mer sans profiter de ce que propose la Méditerranée ! Pour ce dernier jour à Nice, nous nous levons aux aurores afin de prendre le large. Au programme de ce rendez-vous matinal, une excursion autour des îles de Lérins et de la baie des Milliardaires.
On embarque sur une vedette avant de prendre la direction de la réserve naturelle de l’Estérel. Les mirettes grandes ouvertes découvrent une mer turquoise et des grottes secrètes, jusqu’à l’écomusée sous-marin. Au milieu de l’eau, équipés et prêts pour du snorkeling, nous nageons parmi la faune et la flore protégées de la Méditerranée. Magique !
Excursion découverte 4h, Nissa Croisières, au départ du port de Nice, à partir de 90 € par personne. nissacroisieres.com
13h : Déjeuner les pieds sur l’eau
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L’air de la mer, ça creuse ! Après quatre heures de balade et de plongée, il est temps pour nous de rejoindre à quelques foulées du port notre lieu de déjeuner. Comme creusé dans la roche de Rauba Capeu, le restaurant Les Bains du Castel est perché au-dessus de la Baie des Anges. Dans cet établissement au décor unique, Ali Abdelhafidh, patron de Castel Plage et figure incontournable de Nice, nous accueille pour une dégustation aux saveurs iodées.
Ici, le partage des plateaux de fruits de mer est légion avant de s’attaquer au plat de résistance. Pour suivre, la carte présente des troffie aux langoustines, stracciatella et sauce poissons de roche ; du pavé de bar sauce coquillages et artichauts laqués ou encore du poulpe de roche et son crémeux de maïs. En dessert, on choisit l’hommage régional en optant pour la tarte au citron, avec ses citrons confits, sa crème de citron de pays et sa belle meringue. De quoi faire le plein des saveurs locales en admirant la vue sur la Méditerranée !
Les Bains du Castel, 8 quai des États-Unis, 06300 Nice. Carte : environ 80 €. castelplage.com
15h : Faire le plein de culture
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Nouveau quartier, nouvelle colline ! Pour terminer le séjour, nous choisissons le shot de culture en grimpant jusqu’au sommet de la colline de Cimiez. Occupée depuis l’antiquité, elle abrite les vestiges de Cemenelum, ville romaine dont on observe encore les thermes et l’amphithéâtre.
Après la visite de ses arènes, nous continuons la balade dans les jardins et l’oliveraie jusqu’au musée Matisse, niché dans la Villa des Arènes, une bâtisse du XVIIe siècle à la façade rouge sarde. S’y trouve la plus grande collection mondiale des œuvres du peintre niçois, de ses débuts à l’apogée de sa carrière, en passant par les différentes évolutions de son style. La plupart sont directement issues de l’atelier d’Henri Matisse, avec pas moins de 31 peintures, 454 dessins et gravures, 38 gouaches découpées et 57 sculptures.
À la descente de la colline, avant de prendre notre train, on rend un ultime hommage à Nissa la bella en flânant sur l’incontournable Promenade des Anglais et en inspirant une toute dernière fois les doux embruns de la Méditerranée.
Musée Matisse, 164 avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice. musee-matisse-nice.org
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