Pour tout vous dire, nous connaissions déjà Beefbar, à Mykonos, sur la jolie petite plage d’Agios Ioannis, à quelques pas du Hippie Fish. Un peu à la manière de Nobu et ses Matsuhisa ou de Hakkasan et ses Ling Ling, ce concept très branché séduit une belle clientèle partout dans le monde, au sein des villes où votre très cher banquier suisse de chez UBS a ses habitudes pour traquer ses riches clients : Monaco, Hong Kong, Dubaï, Cannes, Mykonos, etc.
Imaginé par un serial-génial-entrepreneur devenu expert dans l’importation de viandes d’exception, il fait la part belle à celles-ci, cuisinées crues, grillées, sautées, hachées, en tagliata, en kebab ou teppanyaki. En plein cœur du Triangle d’or, un nouveau Beefbar vient d’ouvrir en lieu et place de la fermette Marbeuf. À l’instar de ce que l’on peut retrouver chez les célèbres bouchers Le Bourdonnec ou Hugo Desnoyer, la cave à viandes recèle ici bien des trésors : limousine d’Auvergne, bœuf Black Angus américain, bœuf de Kobe, wagyu, j’en passe et des meilleurs.
À la carte, le bœuf se décline en nem, en tacos, en tataki ou en burger et, bien sûr, en tartare ou en carpaccio. Nourri à l’herbe, au maïs ou au grain, on le cuisine façon tournedos ou façon bistrot, pour une personne ou pour deux, juste assaisonné de sel et de poivre. Mon fils prendra des frites, pendant que sa mère commandera la crème de pommes de terre. Moi, je craque pour les tempuras, spécialement ceux aux oignons. Et si vous voulez mettre la charrue avant les bœufs, commencez par boire un coup au bar, les cocktails sont à tomber.
Carte : environ 35 €.