Joli challenge que de s’attaquer à cette adresse d’une autre époque. Place au panache, désormais, celui du binôme Alexandre Giesbert et Julien Ross, déjà pilotes de Daroco et de Roca – rejoints par leur ami Romain Glize. Les ambitions ? Participer à l’hommage général rendu aux brasseries, dans une version ultramoderne et léchée : service en continu, semainier, banc d’écailler, petits vins et grands classiques du genre poireaux vinaigrette ou blanquette de veau. Des tables en marbre mat, un plafond hérissé de tiges de laiton et, dans l’assiette, c’est bon… Les couteaux bien rangés sont parfaitement assaisonnés. Le poulet a la cuisse ferme et le turbot la cuisson juste. Plus de rhum ce soir-là pour le baba, mais une grappa qui envoie papa au tapis.
Carte : environ 55 €.