De l’extérieur déjà, les colliers de charcuterie en maille suspendus au-dessus du bar, l’archi pop (signée Jean-Michel Wilmotte quand même) et le pantone ambiant laissent présager d’une cantina relax. Chaleureuse, sans excès de zèle. À l’intérieur, des linéaires de banquette, des ragazzi en marinière tout autour d’un bar central qui bat le rythme, et quelques giclées de pop italienne à l’arrivée du chef, venu s’attabler ce soir-là.
De la cuisine ouverte, c’est un ballet incessant d’assiettes simples et de casseroles XL qui débarquent sur les tables et résument bien ce qu’on vient chercher ici : les racines paysannes de la Botte. Les grands classiques qui font la grammaire italienne quand on ne rêve que linguine alla vongole ou bucatini cacio e pepe. Pas de secondi piatti à rallonge non plus, mais la daurade au four, la fameuse bistecca alla fiorentina, et une polenta molto crémeuse. Ce qui ne gâche rien ? L’huile d’olive de l’excellent Cédric Casanova de La Tête dans les Olives et une très belle carte des vins italiens. Allez, un citron givré pour terminer et au lit !
Carte : environ 45 €.