Effets d’illusion
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Né en 1958 à Melbourne et vivant depuis 1986 au Royaume-Uni, Ron Mueck crée des œuvres aux dimensions surprenantes, empreintes d’une inquiétante étrangeté, et qui renouvellent profondément la sculpture figurative contemporaine. De nombreux mois – parfois plusieurs années – lui sont nécessaires pour fabriquer chacune de ses sculptures. À tel point que l’artiste n’a réalisé, en un peu plus d’un quart de siècle, qu’un corpus de 48 œuvres, dont les dernières ont été achevées pour l’ouverture de l’exposition.
C’est donc un ensemble d’œuvres pour la plupart jamais montrées en France que le public parisien est invité à découvrir, en particulier l’installation monumentale Mass (2017), présentée pour la toute première fois hors d’Australie.
Ron Mueck, jusqu’au 5 novembre 2023 à la Fondation Cartier (Paris). Plein tarif : 11 €.
Palais de Capodimonte
Ancienne résidence de chasse des souverains Bourbon, la Reggia di Capodimonte abrite aujourd’hui l’un des plus grands musées d’Italie et l’une des plus importantes pinacothèques d’Europe, tant par le nombre que par la qualité exceptionnelle des œuvres conservées.
Durant tout le second semestre 2023, plus de 70 des plus grands chefs-d’œuvre du musée napolitain – du Titien au Caravage, en passant par Giuliano Romano, Michel-Ange ou Masaccio – sont exposés dans trois lieux différents du musée du Louvre : la Grande Galerie, la salle de la Chapelle et la salle de l’Horloge. Une programmation musicale et cinématographique fourmillante vient enrichir cette exposition événement, point d’orgue d’une véritable saison napolitaine à Paris.
Naples à Paris, jusqu’au 8 janvier 2023 au musée du Louvre (Paris). Plein tarif : 17 €.
Nicolas de Staël, la fureur de peindre
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De son exil après la révolution russe jusqu’à son suicide tragique à l’âge de 41 ans, la vie de Nicolas de Staël n’a cessé d’influer sur la compréhension de son œuvre. Sans négliger cette dimension mythique, la rétrospective organisée par le musée d’Art moderne entend rester au plus près des recherches graphiques et picturales de Staël, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier.
Enfant exilé devenu voyageur infatigable, l’artiste est fasciné par les spectacles du monde et leurs différentes lumières, qu’il se confronte à la mer, à un match de football ou à un fruit posé sur une table, variant inlassablement les outils, les techniques et les formats, du tableautin à la composition monumentale.
Nicolas de Staël, jusqu’au 21 janvier 2024 au musée d’Art moderne (Paris). Plein tarif : 11 €.
Gilles Bensimon
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On connaît Gilles Bensimon comme photographe de mode, mais on sait moins que, depuis l’enfance, le chasseur d’images crée et compose des œuvres picturales. Cette expression s’est toujours faite de manière naturelle chez l’artiste, comme un besoin physiologique – une nécessité qu’il qualifie lui-même de thérapeutique.
Pour la première fois, Gilles Bensimon expose à la galerie Larock-Granoff ses Workonpapers, une sélection de 50 œuvres inédites sur papier. Pourquoi le papier ? Car c’est un support toujours disponible, quel que soit l’endroit où l’entraînent ses voyages. À noter que, la Galerie Larock-Granoff fondée en 1924 – celle-là même qui a remis Les Nymphéas de Monet sur le devant de la scène dans les années 1950 – fêtera son centenaire l’an prochain.
Workonpapers de Gilles Bensimon, jusqu’au 15 octobre 2023 à la Galerie Larock-Granoff (entrée libre).
Deux siècles d’histoire
Plus de 500 photographies et documents, provenant de la collection publique du Centre Pompidou et d’une collection privée appartenant à Marin Karmitz, nous permettent d’admirer l’art du portrait, de l’autoportrait et du nu à travers les œuvres d’artistes du XXe et du XXIe siècle.
De Berenice Abbott à Henri Cartier-Bresson, en passant par Mark Cohen, Shomei Tomatsu, Barbara Probst, William Klein, Josef Koudelka, Andy Warhol, Helga Paris, Leon Levinstein ou Vivian Maier, les plus grands photographes sont à l’honneur dans ce parcours exceptionnel qui rend visibles certaines correspondances entre artistes. On leur découvre ainsi des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet comme dans leur approche stylistique.
Corps à corps, Histoire(s) de la photographie, jusqu’au 25 mars 2024 au Centre Pompidou (Paris). Plein tarif : 15 €.
Mais aussi…
• Harry Potter : l’exposition, jusqu’au 1er octobre 2023 à Paris Expo Porte de Versailles (25 €) ;
• Max Ernst, mondes magiques, mondes libérés, jusqu’au 8 octobre 2023 à l’Hôtel de Caumont (16 €) ;
• Lumière naturelle versus lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés, jusqu’au 14 octobre 2023, au Centre d’Art Contemporain – Villa Beatrix Enea (entrée libre) ;
• Hamish Fulton, A Walking Artist, jusqu’au 29 octobre 2023 à Frac Sud – Cité de l’art contemporain (5 €) ;
• Via Sensoria, parcours immersif de dégustation, jusqu’au 5 novembre à la Cité du Vin (22 €) ;
• Martial Raysse, œuvres récentes, jusqu’au 5 novembre 2023 au musée Paul Valéry (9,90 €) ;
• Éternel Mucha, jusqu’au 5 novembre 2023 au Grand Palais Immersif (16 €).
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Photo de Une : Ron Mueck, Mass, 2017. Collection : National Gallery of Victoria, Melbourne, Felton Bequest, 2018. Photo © Tom Ross.