Les nouveaux mousquetaires

Lucas Pouille et Pierre-Hugues Herbert, qui viennent de qualifier la France pour les demi-finales de Coupe Davis, entendent marquer de leur empreinte les Internationaux de France de tennis.

 

Hugo Mazeaud

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Lucas Pouille

14e joueur au classement ATP , c’est l’espoir tricolore.

 

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Après avoir offert la Coupe Davis à la France, l’an dernier, Lucas Pouille espère faire aussi bien sur la terre battue de Roland-Garros. Rencontre avec un jeune homme dans l’air du temps.   

Comment vous préparez-vous le jour d’un match ?

Je m’entraîne quelques heures avant, je m’alimente, puis je reste au calme. J’écoute de la musique, il m’arrive également de faire une sieste. À l’approche du match, j’entre dans une phase de concentration et d’échauffement physique pour arriver fin prêt sur le court.

Quelle taille de barbe ?

Je ne sais pas trop… Selon les envies, je la laisse plus ou moins longue. Ce qui est sûr, c’est que je ne me rase jamais pendant un tournoi. C’est peut-être superstitieux de ma part, mais j’ai pris cette habitude.

Agassi ou Nadal ont aussi fait parler d’eux pour leur style. Ça compte sur le court ?

Si tu es le mieux habillé du monde et que tu ne gagnes jamais un match, ça ne sert pas à grand-chose. Mais je trouve que le style fait partie du spectacle et de l’univers du tennis. Quand Adidas a lancé sa collection « effet zèbre », cela a fait le buzz. C’était sympa et cela changeait de ce qu’on porte habituellement.

À qui et à quoi pensez-vous au moment d’une balle de match ?

Je suis tellement concentré à ce moment-là que je ne réfléchis à rien d’autre qu’à l’endroit où je vais servir et la manière de construire mon point. Une fois le match remporté, les émotions reprennent le dessus. Après la victoire en Coupe Davis, j’ai pensé à toute l’équipe, à ce qu’on venait de réaliser pour le pays.

Un réflexe pour évacuer la pression pendant un match ?

S’étirer, relâcher les muscles, se focaliser sur sa respiration.

L’objet indispensable dans votre valise ?

Mon backgammon. J’y joue tout le temps avec mes amis. Je ne peux pas m’en passer.

La musique qui vous donne de la force ?

J’écoute du Jean-Louis Aubert pour me motiver. C’est un chanteur que j’adore.

Votre scénario rêvé pour ce Roland-Garros ? 

La victoire, évidemment. Devant le public français, ce serait quelque chose de tellement incroyable.

Un livre de chevet ?

Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas.

Un autre métier auquel vous pourriez vous consacrer ?

Je ne m’imagine pas faire autre chose que joueur de tennis. Il faudra bien que j’arrête un jour, mais, pour le moment, je ne me pose pas la question. Il me reste encore quelques belles années devant moi !

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Pierre-Hugues Herbert

73e joueur au classement ATP, l’autre partition.

 

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Déjà vainqueur de Wimbledon et de l’US Open en double, Pierre-Hugues Herbert est un joueur élégant, aussi doué raquette en main qu’avec sa guitare, qui ne le quitte jamais très longtemps.

Votre premier souvenir de Roland-Garros ?

Devant mon poste de télé, en 1997, lorsque Gustavo Kuerten a remporté le tournoi avec sa tenue bleu et jaune. Puis, en tant que spectateur, c’était lors d’un match du premier tour sur le court numéro un entre Guillermo Coria et Nikolay Davydenko. Un grand moment.

Votre passion inavouable ?

Elles sont toutes à peu près avouables. La plus forte d’entre elles, c’est la guitare. Elle fait toujours partie de mes voyages. J’en ai acheté une petite, pratique à transporter. J’adore « gratouiller » en rentrant à l’hôtel, même si ce n’est qu’un quart d’heure. Sinon, je suis un fan d’Harry Potter. Est-ce que c’est inavouable, ça ?

Le joueur le plus emblématique du circuit ?

Je ne vais pas être très original, mais celui que j’admire depuis toujours, c’est Roger Federer. Je le trouve cool, drôle et, compte tenu de la légende vivante qu’il représente, j’admire le fait qu’il reste toujours les pieds sur terre.

Le niveau de tension le plus élevé jamais atteint durant un match ?

La finale de Coupe Davis, l’année dernière à Lille. Ce fut une semaine folle, riche en émotions. On jouait à la maison, on était favoris, on n’avait pas gagné depuis près de 20 ans. C’était très fort en termes de pression. En plus, je revenais d’un lumbago. Sur le terrain, il y a eu une période où j’ai perdu pied, il a fallu gérer cela et arriver à retourner la situation. Mais j’ai réussi.

Le joueur contre qui vous auriez rêvé jouer ?

De l’ancienne génération, l’Argentin Guillermo Coria, dont j’étais un grand fan. Sinon, j’aimerais vraiment jouer contre Roger Federer, car je ne l’ai toujours pas affronté.

La personne qui vous donne de l’énergie ?

Ce n’est pas forcément une seule personne, plutôt tous ceux qui m’accompagnent sur un tournoi : mon entraîneur, mon kiné, ma copine, mes parents. Souvent, c’est eux que je regarde lorsque je suis dans le dur, il y a toujours entre nous des petits coups d’œil.

Dans dix ans, où serez-vous ?

Après ma carrière, je n’en ai aucune idée. Je ne sais pas si j’aurai envie d’autant voyager. La vie de tennisman nous entraîne toujours loin de la maison. Je pense que, dans un premier temps, je me poserai un peu. Par la suite, je verrai bien quelle direction prendre.

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