Quatre expériences qui pétillent

À Paris, à Épernay ou chez les meilleurs cavistes, les grandes maisons de champagne mettent les petits plats dans les grands.

 

Alexandre Desnoyers

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Les expériences

De gauche à droite et de haut en bas :

Ruinart

Perrier-Jouët

Dom Pérignon

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Fêter avec l’IA les 300 ans de Ruinart

La Maison Ruinart s’apprête à fêter ses 300 ans. Toute vieille dame qu’elle est, elle n’en garde pas moins l’énergie et les atours d’une fraîche vingtenaire. Jusqu’à l’entame de son quatrième centenaire en 2029, la plus vieille marque de champagne française proposera chaque année un projet artistique, technologique ou architectural d’envergure. Cette année, le duo Mouawad Laurier a conçu Retour aux sources, qui invite les visiteurs des crayères à une expérience visuelle et sonore à trente mètres sous terre. Là, la « racine » de ces deux créateurs, dotée d’une intelligence artificielle, réagit aux éléments organiques intervenant dans l’élaboration du champagne en temps réel. Le plus étonnant ? Les bulles lumineuses et sonores, alimentées par leurs capteurs, dont l’effet sur les murs rappelle qu’ici, il y a fort longtemps, la crayère était le fond d’un océan.

Réserver une visite : ruinart.com

 

Déguster un cocktail Dom Pérignon x Caviar Kaspia

Ses fans le savent, les autres, moins : depuis 2018, Lenny Kravitz a signé un contrat de direction artistique avec Dom Pérignon. Un rocker chevelu pour une maison qui a repris le nom du moine bénédictin ayant inventé la méthode champenoise ? Oui, et elle le prouve : jusqu’au 5 janvier, Dom Pérignon ouvre son pop-up aux Galeries Lafayette Paris Haussmann pour y dévoiler la série limitée réalisée par l’interprète de It Ain’t Over Till It’s Over. On aurait pu craindre le pire, mais le résultat est maîtrisé, efficace, sans faire d’esbroufe. Mais le clou du spectacle est ailleurs : toujours dans le grand magasin parisien, Caviar Kaspia, en collaboration avec Dom Pérignon, propose une dégustation d’accords entre l’Impérial Baeri, le Beluga Royal et les millésimes vintage 2008 et rosé 2006. On chavire !

Réserver un atelier ou une dégustation : domperignon.com

 

Faire revivre l’Art nouveau version 2020 avec Perrier-Jouët

Question : à quel courant artistique relier spontanément Perrier-Jouët ? La réponse se trouve dans le logo : à l’Art nouveau, ses lignes courbes inspirées de la nature et sa sensibilité qui occupe tout l’espace. Bethan Laura Wood n’a pas connu ce mouvement de la fin du XIXe siècle et du début du XXe – elle est née à la fin des années 1980 –, mais cette tête de file du « mouvement maker », qui prône le mariage de la technologie et de l’artisanat, s’en est inspirée pour créer HyperNature. Exposée en taille réelle à Art Basel Miami Beach, la sculpture colorée et organique de l’artiste est désormais vendue en taille plus respectable avec la cuvée Perrier-Jouët Grand Brut de la maison. Ici, on vient cueillir les verres de champagne comme les fruits de la vigne.

Le coffret « HyperNature » par Perrier-Jouët : 300 €. perrier-jouet.com

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L’expérience au Château de Saran

De gauche à droite et de haut en bas :

Salon de dégustation

Grand Salon

Cage d’escalier

Les extérieurs

Salle petit déjeuner

Chambre Japonaise

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L’art de se prendre pour Louis XIV

Chers lecteurs, je vais vous parler d’un magnifique château que vous aurez du mal à visiter, sauf à faire partie des amis de la Maison Moët & Chandon. Et à ce titre, comme moi, vous aurez vite fait de vous prendre pour Louis XIV, le temps d’une soirée aussi inédite qu’inoubliable.

Lorsque nous pénétrons, privilégiés que nous sommes, au Château de Saran, propriété de Moët & Chandon, notre hôte m’invite à célébrer le « temps retrouvé » de Château de Saran, à quelques pieds de vigne de la célèbre avenue de Champagne, à Épernay. Au moment d’aborder les serpentins de la longue allée qui borde le parc et conduit à notre demeure d’un soir, dominant Chouilly et la côte des Blancs, la première impression est époustouflante. D’un côté, le château et la vue pleine de superlatifs sur la plaine champenoise, de l’autre, le vendangeoir, lieu des réceptions festives comme les « aimerait » feu Philippe Muray !

Ce que l’on attend de ces lieux qui émerveillent, c’est que l’on se sente comme à la maison, en évitant bien sûr de mettre les pieds sur la table du salon… Chose faite en évoquant autour d’un verre de Moët Impérial, avec son décorateur Yves de Marseille, l’importante rénovation de ce château de famille qui, depuis 1801 et ses deux siècles d’histoire, éblouit par l’élégance de ses intérieurs ainsi que le romantisme de ses jardins à la française. Les salons, la salle à manger et toutes les parties communes sont un hommage à la vie campagnarde et mondaine des grandes familles de Champagne durant les XIXe et XXe siècles.

Parmi les onze chambres du château, chacune baptisée du nom d’un grand personnage (« Christian Dior »), d’une région du monde (« Chinoise », « Japonaise », « Américaine », « Anglaise », « Russe ») ou d’un style (« Impériale », « Hollywood », « Années folles » ou « Orientale ») ayant contribué au succès de la Maison Moët & Chandon, la mienne – splendide entre toutes – porte un nom parfaitement évocateur : « Louis XIV ».

Yves de Marseille me raconte qu’il a chiné dans le mobilier familial pour décorer le château, passant également quelques commandes dans les salles de vente où il a ses habitudes pour des objets précis, des achats de meubles d’époque et de créations contemporaines. Ainsi, ma chambre se drape de rouge, de vert et d’or, avec ses boiseries et son parquet de Versailles, damas rouge pour l’alcôve, le couvre-lit et ses coussins, fauteuils, chaises et table d’époque. Un portrait du Roi-Soleil, qui a permis au moine Pierre Pérignon, dit « dom Pérignon », d’introduire le vin de Champagne à la cour en 1687, fait face au portrait de « la Palatine ». Je m’imagine me déshabiller aux côtés de la marquise de Montespan, mais c’est en célibataire que je rejoins mes hôtes autour d’une imposante table, théâtre d’un dîner merveilleux préparé par le chef Marco Fadiga en plusieurs compositions s’accordant idéalement avec les « liquides » de la maison. Les anecdotes et les souvenirs du décorateur et de Marie-Christine Osselin, l’œnologue de Moët & Chandon, réchauffent les esprits.

Après le repas, on nous propose Paradis, un cognac XO de chez Hennessy, pour une petite parenthèse hors du temps sur la terrasse. Puis, sans état d’âme ni prétention aucune, je m’apprête, tel Louis XIV, à rejoindre ma chambre éponyme en rêvant de grandeur pour mon royaume singulier.

Château de Saran

12, rue Melignon, 51530 Chouilly.

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Chambre Louis XIV

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